Une délégation conduite par le ministre des Travaux publics, Jerry Hatrefindrazana, accompagnée par les autorités et élus locaux, s’est rendue sur la Route Nationale No 44, en vue de constater l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de cette infrastructure.
Le premier lot de chantier qui constitue les travaux d’aménagement et de bitumage du tronçon de route reliant Marovoay et Amboasary Gara, vient d’être achevé. Une réception provisoire de ces travaux a été effectuée par cette délégation ministérielle hier. À cette occasion, le ministre de tutelle a évoqué que les travaux réalisés par l’entreprise titulaire du marché China Geo Engineering respectent bien les cahiers de charge surtout en termes de normes et de qualité. À titre d’illustration, l’épaisseur du bitume servant au revêtement de la chaussée est de 5 à 8 cm. En outre, des travaux de protection des talus ont été réalisés, sans oublier la reconstruction des ouvrages d’assainissement. Toutes les réserves émises par le ministère de tutelle, lors de la réception technique de ces travaux sont ainsi levées. Il faut savoir que le planning initialement prévu par l’entrepreneur a été chamboulé en raison de l’impact de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Toutefois, il a bien su respecter le délai imparti d’exécution des travaux de 30 mois.
Financés à hauteur de 76 milliards Ar. Parlant toujours de ces travaux de réhabilitation de ce tronçon de route desservant Marovoay et Amboasary Gara sur la Route Nationale No 44, c’est le groupement A.D.S qui se charge de la mission de contrôle et de surveillance du projet. En revanche, les travaux sont financés par la Banque mondiale à hauteur de 76 milliards Ar dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’Appui à la Connectivité des Transports (PACT). L’objectif consiste à améliorer la connectivité des transports, comme son nom l’indique, dans les zones affectées par le projet en appui à la productivité agricole afin de valoriser les différents produits faisant la spécificité de la région. On peut citer, entre autres, l’agriculture et l’élevage ainsi que les mines. Le désenclavement des populations rurales n’est pas en reste. Ce qui permettra également d’améliorer les conditions de circulation en réduisant les temps et les coûts de transport vers la Capitale et les autres régions. Le but est de contribuer à la réduction de la pauvreté par l’amélioration des conditions de vie des populations dans les zones d’influences du projet. Celui-ci contribue en même temps à la concrétisation du « velirano » No 11 du président de la République, qu’est la modernisation des infrastructures routières, notamment les routes nationales à Madagascar.
Navalona R.