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jeudi, décembre 12, 2024
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Environnement : Madagascar à la Conférence internationale Stockholm+50

La ministre de l’Environnement et du Développement durable Marie-Orléa Vina a partagé l’expérience malgache durant la Conférence Stockholm+50

Stockholm+50 est une réunion internationale convoquée par l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est tenue les 2 et 3 juin dernier  à Stockholm, en Suède. Il s’agit comme son nom l’indique de la commémoration des 50 ans  de la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain de 1972 plus connue sous le nom de Déclaration de Stockholm.

La ministre malgache Marie-Orléa Vina a participé à cette réunion internationale d’une importance particulière dans la mesure où elle a été axée sur la prise de conscience de l’Homme concernant les impacts de ses propres activités sur son propre avenir. La réunion a eu pour thème : « une planète saine pour la prospérité de toutes et tous – notre responsabilité, notre chance ».

Triple crise planétaire

On rappelle que lors de la première conférence, qui a vu la présence de 122 pays en 1972, l’environnement était une question mondiale urgente pour la première fois. Maurice Strong, secrétaire général de l’événement de 1972, a déclaré que le message durable de cet événement était « la prise de conscience que l’homme est arrivé à l’un de ces points séminaux de son histoire où ses propres activités sont les principaux déterminants de son propre avenir ». Aujourd’hui, 50 ans après cette première réunion de Stockholm, le monde est confronté à une triple crise planétaire : le changement climatique, la pollution et les déchets, la perte de nature et de biodiversité, ainsi que d’autres maux planétaires qui affectent la prospérité et le bien-être actuels et futurs. Une planète malsaine menace la santé humaine, la prospérité, l’égalité et la paix, comme le monde a pu s’en rendre compte avec la crise de la Covid-19. Stockholm+50  a été en tout cas une réunion collaborative et multipartite par nature, ouverte à tous les participants qui sont invités à partager leurs expériences et initiatives pour protéger la planète et contribuer au développement durable et inclusif, y compris une reprise durable de la pandémie de Covid-19.

Immense richesse

Dans son intervention au cours de cette conférence, la ministre de l’Environnement  et du Développement Durable Marie-Orléa Vina  a parlé de l’immense richesse de la biodiversité de Madagascar. « Mon pays figure parmi les 10 hots spots de la biodiversité mondiale. 12 000 espèces de plantes se trouvent chez nous.  363 espèces de reptiles et 238 espèces d’amphibiens vivent sur nos terres. Dans nos ciels, 283 espèces déploient leurs ailes. Et nulle part ailleurs, ne sont retrouvées nos 165 espèces de poissons et 99 espèces de lémuriens, qui nous sont endémiques. Madagascar est un fabuleux réservoir de pharmacie naturelle. » a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que « depuis 1972, Madagascar a signé et ratifié une quinzaine de Conventions Internationales relatives à l’Environnement. La Grande Île a déjà réalisé de grandes avancées en matière de protection de l’environnement et de la promotion du développement durable. Toutefois, force est de constater que notre biodiversité subit différentes pressions de nature anthropique les rendant de plus en plus vulnérables. À cela s’ajoutent les effets néfastes du changement climatique que le pays subit de plein fouet et qui affecte non seulement la biodiversité, mais aussi le développement de la population ».

Velirano N° 10

Des menaces qui ont fait prendre à l’Etat malgache une série d’initiatives à travers le « velirano » N°10 sur la gestion durable des ressources naturelles.. « Pour ce faire, Madagascar a fait des efforts, et non pas des moindres avec divers partenariats nationaux et internationaux ainsi que tous les acteurs concernés, pour protéger notre richesse endémique, renforcer la résilience des communautés concernées, en luttant contre la déforestation, les feux de brousse et les défrichements illicites ainsi que le pillage des ressources naturelles », a ajouté la ministre. Parmi les progrès tangibles enregistrés, on peut citer entre autres la mise en place des zones protégées (143 aires protégées) ; la mise en œuvre de projets de conservation de ressources naturelles en harmonie avec le développement économique et le soutien social des communautés locales (1.444 communautés locales de base, responsabilisés par des transferts de gestion des ressources naturelles). « Nos objectifs de reverdir Madagascar progressent d’années en années : de 18.392 ha de superficies reboisées en 2017 à 71.179 ha en 2021 » , a précisé la ministre de l’Environnement et du Développement durable.

R.Edmond.

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