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mercredi, décembre 11, 2024
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Manifestations politiques : Le SYNAD interpelle les préfets et les chefs de districts

Le SYNAD réclame l’obtention d’une autorisation pour faire un meeting politique à tous les partis remplissant les conditions.

Après des décisions controversées prises par les administrateurs civils et les autorités locales sur l’organisation de meetings politiques, le SYNAD veut jouer la carte de la neutralité.

 « Tous les partis politiques remplissant les conditions exigées par la loi devront avoir l’autorisation d’organiser des meeting politiques », a affirmé Paolo Emilio Raholinarivo Solonavalona, président du Syndicat National des Administrateurs Civils (SYNAD) durant une conférence de presse à Mahamasina, hier. Et cela, en réaction aux décisions prises par les administrateurs civils et les autorités locales lors des meetings politiques organisés par l’opposition et le parti de la majorité. Si pour le premier, deux manifestations politiques n’ont pas eu d’autorisation ; pour le second, ce n’était pas le cas. Au contraire, le parti a pu organiser ses meetings sans aucun obstacle.

Les chefs de districts, qui sont des administrateurs civils, ont toujours été tenus responsables de ces décisions et de ces traitements jugés inégalitaires. Les responsables du parti Tiako i Madagasikara ont même critiqué ouvertement le chef de district de Soavinandriana après l’interdiction de la redynamisation que le parti devait organiser le dimanche 16 mai. Le TIM a crié à la non neutralité de l’administration face à l’autorisation d’un meeting politique du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) au même endroit le 15 mai, c’est-à-dire un jour avant celui du parti adverse. Face à cette situation, le président du SYNAD interpelle les administrateurs civils à prendre des décisions impartiales. « Les administrateurs civils devraient revenir à l’application stricto sensu de la loi ainsi qu’à leur neutralité », a-t-il ajouté.  

Responsables. Parmi les situations inconfortables relevées par le SYNAD, hier, figurent les relations entre les administrateurs civils et certains responsables locaux. « Le SYNAD condamne les autorités locales qui ne donnent pas l’autorisation aux partis politiques remplissant les conditions exigées par la loi pour organiser des manifestations politiques », a souligné Paolo Emilio Raholinarivo Solonavalona. Et lui de continuer que « selon les consignes décidées par les membres du SYNAD, tous les partis politiques remplissant les conditions exigées par la loi devraient avoir l’autorisation d’organiser des rassemblements politiques ». Ce qui sous-entend que les administrateurs civils ne devraient pas entrer dans les jeux politiques de certains responsables et partis. De plus, le régime particulier du corps des Administrateurs civils insiste sur le fait qu’« il leur est interdit de participer, sous quelque titre que ce soit, aux activités d’un parti ou organisation politique ».

Les administrateurs civils sont également tenus aux obligations de réserve et de neutralité politique dans l’exercice de leurs fonctions. Ainsi, le président du SYNAD a insisté sur le fait que « les administrateurs civils ne doivent plus assistés aux cérémonies officielles si la loi ne le permet pas » tout en continuant que « la Constitution devrait être appliquée pour la mise en place des institutions légales et des élections devraient être organisées pour les communautés territoriales décentralisées comme les gouverneurs ». Même si le SYNAD ne dispose d’aucune autorité contraignant les responsables locaux à la neutralité, cette déclaration devrait faire écho, à une année de la présidentielle. 

Recueillis par Julien R.

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