délinquants qui avaient diffusé sur Facebook une vidéo contenant des menaces et provocations et dont les propos ont fait froid dans le dos des internautes. Âgés de 16 ans à 21 ans, ces délinquants appartenaient à un clan nommé «Favelas» et habitaient à Itaosy. Selon une source auprès de la police, il s’agit d’un affrontement entre groupes de jeunes. Le groupe « Badoda » aurait tenu ces propos malsains et malveillants pour viser leur soi-disant adversaire. Un membre d’un autre clan adverse aurait déjà été victime de violence physique commise par ces jeunes. La vidéo diffusée en direct a attiré beaucoup de spectateurs, cependant cette dernière a été retirée après l’intervention de la police. Les policiers ont dû intervenir pour empêcher toute forme de violence et d’agression qui auraient pu survenir après la diffusion de la vidéo. Les forces de l’ordre ont pris très au sérieux leur responsabilité d’assurer la sécurité des individus, même sur les réseaux sociaux. Les auteurs des menaces virtuelles ont été enquêtés par la police et attendent maintenant la suite judiciaire. Il va falloir également vérifier s’il s’agit d’un premier cas d’intimidation ou si on a affaire à des habitués des tribunaux. Cette arrestation a appris à plusieurs jeunes internautes que proférer des menaces sur les réseaux sociaux peut coûter cher. Cette affaire s’inscrit dans une série d’incidents semblables dans la capitale, où la violence se répand sur des live Facebook. Cela arrive au moment où la folie collective gagne les jeunes. Ces allégations choquantes montrent, une fois de plus, que la plateforme Facebook participe à la diffusion de contenus préjudiciables et violents. Ainsi, les internautes attendent que les autorités adoptent sans attendre une réglementation pour veiller à ce que les droits humains soient protégés efficacement sur les réseaux sociaux.
Yv Sam
