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lundi, juillet 7, 2025
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Programme Matoy : Promotion des chaînes de valeur de quatre filières

Le prix du lingot blanc fluctue beaucoup suivant le cours mondial. (Photo d’archives)
Le prix du lingot blanc fluctue beaucoup suivant le cours mondial. (Photo d’archives)

Ses interventions reposent sur la mise en relation des petits producteurs avec d’autres acteurs comme les fournisseurs d’intrants et les opérateurs preneurs de leurs produits.

Le blé, l’arachide, le haricot et l’apiculture. Telles sont les filières appuyées par le programme Matoy financé par la Coopération Suisse en vue d’assurer le développement de l’économie rurale dans ses zones d’intervention. Il s’agit des régions de Vakinankaratra et d’Amoron’i Mania pour la culture de blé, de la zone Ouest d’Amoron’i Mania pour la culture d’arachide et de Miandrivazo pour la plantation de haricot. Le programme Matoy a engagé des cabinets pour réaliser des études sur les chaînes de valeur de ces quatre filières considérées comme porteuses en vue de leur promotion. La restitution des études pour le blé, le haricot et l’arachide s’est tenue hier à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo.

Partenariats. L’étude des chaînes de valeur d’une filière considère le processus depuis la production jusqu’à la consommation finale. L’objectif consiste à faciliter la prise de décision des acteurs concernés sur le développement des affaires liées à ces produits identifiés. Ce qui permet ensuite de développer les contrats durables et rentables entre les opérateurs économiques et les producteurs. Ces partenariats visent également à accroître progressivement la production tout, en développant de nouveaux services et de produits locaux afin de satisfaire les besoins du marché. Et au moins 10% des producteurs à très faible revenu en bénéficient. Cette action contribue aussi à la création d’emplois et à l’amélioration des revenus des ménages des petits producteurs, transformateurs et fournisseurs locaux. Notons que la valeur ajoutée de ces partenariats entre les opérateurs et les producteurs repose sur la détermination des prix sur la base des critères de qualité et de quantité des produits proposés à ces derniers avant la campagne.

Qualité. Parlant des études sur les chaînes de valeur du haricot, « le prix fluctue beaucoup suivant le cours mondial. En fait, Madagascar produit en moyenne 3 000 tonnes de haricots par an et presque la moitié est exportée. Le problème repose sur la qualité des semences utilisées par les producteurs. En fait, les collecteurs leur fournissent de semences et récupèrent le double de la quantité après la récolte. Du coup, la qualité de la production de haricot ne cesse de baisser, faute de triage », a expliqué Randriamahaliana Tsimahalahy, représentant du cabinet CAST.

Navalona R.

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