La célébration de la fête de l’indépendance occulte bien souvent la fête de l’armée malgache qui se commémore aussi le 26 juin.
Bien que sa grande parade attire les foules, il n’est pas rare qu’elle soit dénigrée et nombreux sont ceux qui ne lui accordent aucune crédibilité.
Il est vrai que les coups d’état militaires, tant réels que supposés, n’aident pas à reluire son image, mais nonobstant de tout cela, nous devons la soutenir.
L’armée malgache, comme tout le peuple malgache, subit les conséquences des mauvaises gouvernances qui se sont succédées et l’absence de moyen la sclérose et porte atteinte à son intégrité.
Heureusement, nous n’avons jamais eu à entrer en guerre. Sinon, comment l’armée aurait-elle pu tenir son rôle premier qui est de défendre Madagascar en cas d’agression extérieure ?
Elle doit aussi assurer la paix à l’intérieur de nos frontières, mais avec le peu de moyen qu’elle a, que faire face à toutes ces bandes organisées, parfois mieux armées qu’elle ?
Et il n’y a pas que ça, car elle a un rôle social de protection de la population. Et, pour cela, elle mène des missions variées avec ce qu’elle a sous la main. Citons, en exemple, ses interventions en cas de catastrophes naturelles.
L’armée doit être partout tout en étant discrète. Sa présence doit rassurer sans être contraignante. L’armée est au service de la nation, certes, mais elle fait partie intégrante du peuple. En tant que tel, si elle doit rester loyale à l’État, elle doit l’être tout autant envers le peuple.
De tout temps, on observe la volonté de gouverner ou d’orienter la politique en s’appuyant sur la force des armes. Mais, l’armée ne devrait jamais faire une intrusion dans le champ politique. Elle doit laisser les politiciens acquérir le pouvoir et régler leurs conflits au travers d’élections disputées.
Cela n’est pas un exercice facile pour elle, car quand il y a fuite du pouvoir politique devant ses responsabilités, elle est l’ultime arbitre devant les divisions intestines, elle doit intervenir dans les discordes civiles.
L’armée, ce n’est pas seulement une force, c’est aussi une intelligence. Ne devrait y avoir une place que pour ceux qui le méritent, ceux qui, par altruisme, sont prêts à donner leur vie pour protéger le peuple.
La manipulation des armes et l’emploi de la force dont elle peut faire usage nécessite qu’elle soit consciente de ses applications et de ses conséquences. Quelles que soient les circonstances, la force des armes ne doit jamais être au-dessus du pouvoir des lois.
Je suis fière de notre armée, car malgré toutes les turbulences politiques et l’indiscipline généralisée due à la pauvreté, elle a su agir avec objectivité en restant sous le sceau du secret.
L’armée, la grande muette ? Oui, mais aussi la dernière voie et voix du peuple !
Vive l’armée malgache
Vive Madagascar !
Salama namako ô
NY TAFIKA MALAGASY VE? Be no azo lazaina ny aminy ary io efa hatrin’ny elabe, araka ny voalaza etsy ambony. « Fitaovana » ho an’ny mpitondra no sisa ary « ramatahora » no azo iantsoina azy. Efa tamin’ny andron’i Didie Ratsiraka ny tenanay no nanosokevitra hoe: ataovy fitaovampamokarana ny tafika (armée de developpement) fa tsy atao haingo-tanana fotsiny). Mampandry fahalemana ny tany indrindra any ambanivoly. Vao tsy ela izay no re tamin’ny haino amanjery ny ohatra e: COSTA RICA. Firenena kely, tsy ampahafolon’ny velarantanin’i M/Kara nefa 400US$ ny vola isan’olona (ny antsika asa angaha 2US$. Ny azy sady polisy no miaramila, fa toa izay ny any Maurice dia jereo ny filaminana, fandrosoana! Ny antsika mitangorana, manabe …, manaloka aza indraindray sady tsy hihira no tsy hanao tsianjery indrindra amin’izao tsy fisian’ny fitaovana enti-miasa izao. Nilaina anie ireny REGENIE ireny e tamin’ny fanamboarana ny lalana snsnsns. Nefa izao na kodiarana iray tamin’ireny engins-ny ireny aza tsy hita popoka???
Izay re no tsetsatsetsa tsy aritra e.