La loi de finances rectificative passe la deuxième étape. Après l’Assemblée nationale, c’était au tour du Sénat hier d’adopter le texte budgétaire présenté par l’équipe du ministère de l’Economie et des Finances dirigée par la ministre Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Cette adoption par les deux chambres témoigne en tout cas de la qualité de la LFR qui, malgré les conséquences conjuguées de la crise sanitaire, des catastrophes naturelles ainsi que de la crise ukrainienne, table sur une relance économique. En effet, même s’il a été revu à la baisse, par rapport à celui de la loi de finances initiale, le taux de croissance de 4,3% prévu dans la LFR laisse augurer de bonnes perspectives économiques. Cette croissance économique devrait être soutenue par une croissance de 3,8% au niveau du secteur primaire, de 8,7% pour le secteur secondaire et de 3,8% pour le secteur tertiaire. La LFI tient, par ailleurs, compte des financements signés ces derniers temps avec les bailleurs de fonds dont la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement. La séance plénière de vote de la LFR a été présidée par le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa. Après la séance plénière du Sénat, la ministre a rejoint le CCI Ivato pour le face-à-face députés-gouvernement.
R.Edmond.