Le regroupement des leaders du KMF/CNOE a débuté hier à Antanimena. Pendant trois jours, les 40 participants se pencheront sur les affaires internes du Comité et sur l’élaboration de stratégies pour l’amélioration de la qualité de leurs actions concernant entre autres, l’éducation citoyenne, l’observation électorale et l’observation de la vie publique. Une formation à propos de la loi sur la décentralisation figure également à l’ordre du jour de cet atelier. Le président du KMF/CNOE, Ernest Razafindrabe constate des imperfections à cette loi notamment sur les dispositions prévoyant les démembrements des Collectivités Territoriales Décentralisées. Quid du statut des représentants du Maire au niveau des Fokontany et de celui du Fokonolona, se demande-t-il. Pour ce qui est de la situation politique actuelle, le KMF/CNOE a exprimé son inquiétude face au risque d’une nouvelle crise au mois de janvier si toutefois, le régime ne parvient pas à mettre en place la Haute Cour de Justice (HCJ). « Le président de la République risque la déchéance. La Constitution prévoit que la HCJ doit être mis en place 12 mois après l’investiture du président. La HCC en tant que gardien de la Constitution doit en prendre acte ». Pour Ernest Razafindrabe, « il n’y aura pas d’Etat de droit tant que la HCJ ne soit pas en place ». Et ce, dans la mesure où elle constitue une balise contre les actions des dirigeants. A noter que le KMF/CNOE célèbre demain son 25ème anniversaire.
Davis R