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dimanche, décembre 22, 2024
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Liste électorale : La CENI dispose de moins d’une année pour la refonte

Il ne reste plus que onze mois à la CENI pour réaliser la refonte de la liste électorale.

Depuis la semaine dernière, la CENI a déjà lancé le processus de refonte de la liste électorale qui devrait prendre fin avant la présidentielle de 2023.

10 juin 2023. C’est la date que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a fixée pour réaliser la refonte de la liste électorale qui devrait assurer le bon déroulement des prochaines échéances électorales. Les opérations de recensement des électeurs devraient débuter ce 1 octobre pour une durée de huit mois. Les membres de la Commission se préparent actuellement à la définition et aux divers préparatifs pour mener jusqu’à son terme cette opération. 

Avec le décret pris au mois de mai en conseil de gouvernement, la démarche pour la refonte de la liste électorale mais aussi de l’organisation de l’élection en générale devrait être enclenchée. Si la CENI a prévu de lancer le processus au mois d’août, un changement de calendrier est à observer. Elle est actuellement dans la définition et la préparation des agents recenseurs et les opérations de recensement devraient prendre trois formes. Les agents feront le recensement dans chaque foyer et dans le cas d’une absence ou autres raisons qui n’ont pas permis l’inscription, les potentiels électeurs devront se déplacer au niveau des fokontany pour s’inscrire. Et s’ils n’ont pas pu procéder à cela, ils peuvent rejoindre les « guichets uniques » de la CENI pour faire leur inscription dans la liste électorale.

50 milliards d’ariary. La CENI a évalué à 50 milliards d’ariary le budget nécessaire à la réalisation de cette opération. Dans la loi de finances rectificative, récemment adoptée par le Parlement, l’Etat a alloué 43 515 288 d’ariary à la CENI en guise d’appui financier. Après un calcul, il manque à la CENI quelque 6 milliards d’ariary pour pouvoir renouveler totalement ce document électoral. 

PTF. Toutefois, les partenaires techniques et financiers n’ont cessé de montrer leur volonté de prêter main forte à l’administration malgache dans l’organisation des élections libres et transparentes. Tout récemment, l’Afrique du Sud, à travers son ambassadeur Sisa Ngombane, a indiqué vouloir  « continuer à appuyer le processus électoral à Madagascar ». En 2018, la Nation arc-en-ciel était l’un des contributeurs du Fonds commun du projet de Soutien au Cycle Électoral de Madagascar (SACEM) pour l’organisation d’élections crédibles, transparentes, pacifiques et inclusives dans le pays. Un accord de financement à hauteur de 6,5 millions de rands, soit environ 476 000 USD a alors été signé pour la réalisation de cette dernière présidentielle. L’Union européenne, en revanche, a contribué au projet mis en œuvre par le PNUD à hauteur de 1 777 251 USD. Certes, un communiqué de presse de la Délégation de l’Union européenne à Madagascar du mois de mai a souligné qu’« une priorité devrait être donnée à l’indépendance financière effective de la CENI » mais cette indépendance restera un vœu pieu à l’allure où vont les choses. La contribution des PTF sera toujours d’une grande utilité pour la CENI. 

Julien R.

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