
Appliquée sur les cultures pluviales, plus de 6 000ha sont maintenant exploités dans tout Madagascar.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural ne ménage pas ses efforts pour lutter contre les érosions des sols, dues au changement climatique et à la déforestation. Ce phénomène entraîne l’ensablement des rizières. Ce département prône ainsi l’agro-écologie et l’agriculture de conservation en partenariat avec le GSDM, les Professionnels de l’agro-écologie, en formant des formateurs en la matière. En effet, le nombre de techniciens spécialisés est encore insuffisant alors que ce système intéresse de nombreux acteurs œuvrant dans le développement rural. « Cette formation des formateurs au sein des collèges et lycées agricoles et bien d’autres centres de formation agricoles, entre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement rural », a expliqué le ministre de l’Agriculture, Roland Ravatomanga, lors de l’ouverture de la formation en agro-écologie hier au FOFIFA à Ampandrianomby.
6 000 ha. Il s’agit d’une première promotion composée de 18 formateurs formés en la matière. L’objectif est de former des futurs conseillers agricoles spécialisés en agro-écologie et en agriculture de conservation. Notons que c’est une technique de production respectant l’environnement. Ce système permet aux paysans de faire face au changement climatique. Entre 10 000 et 15 000 paysans en pratiquent actuellement sur une superficie totale de 6 000ha de cultures pluviales. Les avantages de l’agro-écologie sont, entre autres, l’amélioration de la fertilité des sols, tout en réduisant l’utilisation des engrais, et ce, sans labourer la terre. En effet, on emploie des plantes de couverture selon les types de sols pour servir de biomasse et en même temps de fourrage pour les bétails.
Navalona R.