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samedi, juillet 5, 2025
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De nouveau sur le tapis

Les élections communales n’auront pas lieu cette année. Le délai imparti de 90 jours pour la convocation des électeurs ne peut plus être respecté. Nous sommes en septembre. Le code électoral ne prévoit d’élection qu’entre mai et novembre pour éviter la saison des pluies. Le gouvernement, la Ceni-T, la commission électorale ont déjà convenu ensemble de reporter les communales.   Elles sont cependant revenues sur le tapis depuis que le ministre de l’Intérieur a émis le souhait de convoquer l’Assemblée nationale à une nouvelle session extraordinaire pour examiner un projet de loi portant création de nouvelles collectivités et également pour donner aux députés une occasion de présenter des propositions de lois sur les communes d’ Antananarivo, Nosy-Be et Sainte- Marie dont l’examen du statut particulier a été retiré lors de la dernière session extraordinaire.

De nouveau sur le tapis

           Bien que cela soit peu probable, il semblerait qu’au retour de New-York où il participe à la 69e assemblée générale des Nations unies et au sommet sur le changement climatique, le président Hery Rajaonarimampianina convoquerait en conseil des ministres une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour revoir toutes ces clauses qui n’ont pu encore passer au titre de la loi sur la décentralisation.   Les communales auront peut-être une chance, si le cas de force majeure est évoqué, de se tenir en urgence en décembre.   Ces élections communales sont d’une importance capitale. Les grands électeurs qui en seront issus constituent la base électorale des régionales et surtout des sénatoriales dont des membres composeront la Haute Cour de Justice prévue par la Constitution de voir le jour 12 mois après l’investiture du président de la République. Autrement dit en janvier 2015, si les élections n’ont pas lieu. La composition de la Haute Cour de Justice restera incomplète. Elle fonctionnera sans les sénateurs. Mais c’est moins cette Haute Cour de Justice que le statut particulier d’Antananarivo qui provoque des conversations passionnées au niveau du public. L’idée du gouvernement de « saucissonner » (le mot maintenant est retenu) la capitale n’est pas claire et donne l’impression de cacher des objectifs électoraux inavoués. Avoir six maires à la tête des « Firaisana » actuels et un maire non élu pour l’ensemble   ne partage pas les avis. Les habitants d’une capitale aussi fière et frondeuse ne penchent pour la plupart que pour une élection au suffrage universel. Les problèmes et les difficultés de la ville pour eux viennent surtout de la faiblesse de ses ressources. Il suffirait d’une augmentation et d’une meilleure répartition du budget entre les « Firaisana » pour que la capitale s’épanouisse davantage et qu’elle redore son blason.

Zo Rakotoseheno

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