La grève au ministère des Affaires étrangères touche à sa cinquième semaine. Les syndicats déplorent le statu quo. Les initiatives de l’exécutif pour résoudre leurs revendications sont au point mort. Les discussions qui ont été initiées par la Présidence de la République avec les représentants des syndicats, la semaine dernière, n’ont pas été poursuivies. La demande de rencontre avec le chef du gouvernement est toujours sans réponse. Et le dialogue avec le ministre des Affaires étrangères a été rompu. « Nous attendons la reprise du dialogue avec les autorités », a lancé, hier, Andria Razakandrema. Entre-temps, les syndicats, Syncormae et Sympirima, refusent de lâcher du lest et maintiennent toujours la grève, avec l’option généralisée.
Coopération internationale. « Lors de notre dernière assemblée générale de mardi dernier, la décision de faire la grève n’a toujours pas été révoquée », a affirmé Andria Razakandrema, président du Syncormae. Le service minimum reste appliqué par les employés grévistes au niveau du ministère des Affaires étrangères et entrave les services fournis par ce département. Cette vitesse au ralenti n’est alors pas sans conséquences pour les dossiers qui transitent à Anosy, notamment le traitement de la coopération internationale du pays. Les agents du ministère laissent encore de côté cette partie de leurs missions habituelles au profit de la grève.
Rija R.
Du poids du MAE dans le PIB
Madagascar a tort de considérer cette grève ….comme un fait divers , anodin: il en va des ressources non négligeables du pays , du gouvernement …et des …détourneurs de fonds publics .
Ça donne une mesure de la responsabilité/compétence/ vacance du gouvernement (premier ministre, ministre..) et de l’autorité / crédibilité de la présidence .