
«Pour les surveillants qui ne sont pas venus, des solutions ont été mises en place par le ministère, entre autres, une liste additionnelle et un ramassage des surveillants (de rechanges)», peut-on lire dans un communiqué publié par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique quant au déroulement de la première journée des sessions du baccalauréat de cette année. Une source concordante de faire savoir que «l’absence des surveillants dans les centres d’examens de la capitale est causée par le non paiement des vacations des sessions de l’année 2021». «Les surveillants qui sont généralement des agents du ministère de l’Éducation nationale ont juste décidé de ne pas assurer cette année car ils n’ont pas encore été payés pour les services qu’ils ont rendus l’année dernière», explique notre source. Des arriérés de paiement qui s’élèveraient à «plus de 700 millions d’ariary pour l’Université d’Antananarivo», si l’on se fie à notre source. Cette dernière de prendre l’exemple du cas de certains centres d’examens comme le Collège St Michel Amparibe qui aurait observé un gap d’une dizaine de surveillants hier. «Face à la situation, des agents du ministère de tutelle et de l’université d’Antananarivo sont perquisitionnés afin de renforcer les rangs des surveillants auprès des centres», nous confie notre source. Un surveillant interviewé auprès du LMA ou Lycée Moderne Ampefiloha a interpellé sur la situation. «Nous faisons appel au gouvernement pour résoudre la situation dans les plus brefs délais. Si le ministère n’arrive pas à assurer sa fonction, que les dirigeants démissionnent vite», peste-t-il. Un passage auprès dudit ministère dans la matinée d’hier a également permis de constater la frustration de certains agents qui n’ont pas caché leur mécontentement quant à la solution trouvée par l’administration.
José Belalahy