
Le numéro Un du parti Tiako i Madagasikara a posé une condition pour une élection libre, exclusive et acceptée par tous.
Presque 3 mois après sa dernière sortie médiatique et 12 jours après sa déclaration lors de la cérémonie de lancement officiel de la célébration du 20e anniversaire du parti Tiako i Madagasikara (TIM), l’ancien président, Marc Ravalomanana est une fois de plus monté au créneau, hier, sur les deux chaînes, attachées à cette tendance de l’opposition, à savoir l’AZ Radio et la MBS. Les huit minutes de monologue qui lui ont été accordées lui ont permis de faire le tour des problèmes liés à l’organisation des élections. C’était également l’occasion pour lui de réitérer le souhait de l’opposition de voir s’organiser avant les échéances électorales une concertation de toutes les forces vives.
Réformes. « Tout le monde était unanime sur les lacunes et les réformes qu’il faut apporter à la législation électorale », a lancé de prime abord le numéro Un du TIM en se référant aux différentes déclarations des partis politiques, des organisations de la société civile mais aussi de la communauté internationale. Pour Ravalomanana, effectuerla réforme du cadre légal électoral devrait être la priorité du régime pour pouvoir organiser une élection libre, exclusive et acceptée par tous. Et tout devrait commencer par l’élection des présidents des fokontany et leurs adjoints qui sont les premiers concernés par la refonte de la liste électorale, mais également du bon fonctionnement des élections.
Institutions électorales. L’ex-locataire d’Iavoloha a également soulevé les problèmes qui entourent les institutions en charge de l’organisation des élections. « Elles ne sont pas indépendantes financièrement, matériellement et surtout humainement, donc, elles ne sont pas crédibles », a continué Marc Ravalomanana. Des réformes seront ainsi nécessaires. « Il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour que toutes les parties prenantes puissent participer à la refonte de la liste électorale, mettre en place les comités des fokontany élus par les fokonolona, réformer le cadre électorale et prendre le décret d’application de la loi électorale, réformer les institutions électorales et expliquer à la population la loi électorale ». Des conditions suivies par un calendrier détaillé dont le dénouement est l’appel à la communauté internationale de prendre ses responsabilités pour la réalisation de la concertation nationale.
Climat électoral. Marc Ravalomanana a également déploré tous les manquements du régime. « Précampagne, utilisation de denier public, utilisation des établissements étatiques et des fonctionnaires pour la précampagne pour le compte du régime et empêchement aux partis de l’opposition d’effectuer ses responsabilités comme la loi l’exige », sont les principaux points qu’il a exposé sans que les institutions électorales n’aient réagi, et cela n’apporte pas d’apaisement au climat électoral avec le contexte socio-économique actuel. L’ancien président passe ainsi la balle au régime qui devrait faire le choix et faire tout ce qui est nécessaire pour que la future élection se passe dans les meilleures conditions.
Julien R.
Du vetsovetso tel une anthieme .
Un âge limite pour les candidats aux élections demeure plus que nécessaire à Mada.
Ce point est à lui seul suffisant pour bien comprendre les visées du pseudo candidat.
…. réformes
Une bonne réforme, celle du [cursus honorum] ou [carrière des honneurs] : instaurer une période de latence (de patience et de réflexion) de 10 ans avant qu’un ancien président puisse de nouveau briguer la magistrature suprême !