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dimanche, décembre 22, 2024
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Face à la grève : Le MAE impose la reprise des services

La grève toujours au centre des préoccupations au ministère des Affaires étrangères.

La tension est toujours à son comble au niveau du ministère des Affaires étrangères. Les dirigeants prescrivent la relance des activités de ce département qui est paralysé depuis six semaines par la forte mobilisation des employés en faveur des revendications syndicales.

Le Secrétaire général  du ministère des Affaires étrangères, Tahirimiakadaza Ratsimandao, évoque la Constitution, pour annoncer la reprise des services au niveau de ce département. Un « avis au public » émis par le ministère énumère, depuis mardi, une liste des prestations que les usagers pourraient de nouveau demander auprès du ministère des Affaires étrangères. Il s’agit, en fait, du traitement du visa des contrats des travailleurs migrants et des jeunes au pair, de la transcription des actes de naissance, de la certification et authentification des actes administratifs, des actes d’état civil, des actes judiciaires et extrajudiciaires, de la délivrance d’attestation de déménagement définitif, du traitement des dossiers relatifs à la perte de la nationalité malgache, de l’autorisation de transfert de dépouilles mortelles à l’étranger, du traitement de demande d’autorisation d’escale et d’accoster. Hier, cette reprise, qui aurait également fait l’objet d’une communication verbale au niveau du conseil des ministres, a débuté avec l’arrivée de quelques dossiers des usagers au bureau d’accueil du ministère.

Intérêt général. Cette disposition prise par le ministère, qui tacle alors les grévistes, a pour objectif « d’assurer la continuité du service public pour satisfaire l’intérêt général », justifie le Secrétaire général  du ministère, Tahirimiakadaza Ratsimandao. L’avis publié a également annoncé les dates et les horaires qui seront mis à disposition des usagers pour ces différentes prestations. Ce qui n’était pas le cas depuis six semaines. Ces services ont été interrompus par la grève des syndicats. Ils ont imposé le service minimum et ne voulaient s’occuper que des dossiers classés « urgents et vitaux » durant les journées de revendications. Notamment le traitement des dossiers d’évacuation sanitaire à l’étranger, le traitement de demande d’autorisation de survol, d’atterrissage d’aéronefs civils et militaires, l’assistance des ressortissants malagasy en détresse à l’étranger ainsi que le rapatriement à Madagascar de dépouilles mortelles. Le mouvement mené par les Sempimira et Syncormae, qui a mobilisé plusieurs employés, a donc paralysé le département de Richard Randriamandrato depuis un mois et demi. Les doléances des usagers abondent, en revanche, selon le ministère des Affaires étrangères.

Grève maintenue. De leur côté, les grévistes affirment ne pas encore lâcher du lest face à cette nouvelle disposition rappelée par les dirigeants du ministère. « Nous maintenons la grève générale et illimitée » a confirmé, hier, Andria Razakandrema, président du Syncormae, à l’issue d’une assemblée générale de ce syndicat. Les dispositions annoncées par le ministère ne les font pas reculer dans leurs revendications. En tout cas, toujours selon ce syndicaliste, « les grévistes n’ont pas été consultés avant la publication de cet avis au public » et une machine arrière n’est toujours pas envisagée par les syndicats. Ils persistent et signent pour le maintien du service minimum à Anosy et affirment que « la grève ne sera suspendue que le jour même de la tenue des négociations » lesquelles sont calées, jusqu’à présent, au point mort. L’atmosphère reste alors tendue à Anosy et chaque camp campe sur sa position respective. Les syndicats, quant à eux, maintiennent la pression. Et selon le président du Syncormae, leur rang n’est pas encore déserté par les employés même si « nous laissons aux employés la liberté de participer à la grève ou de reprendre le travail ». « Il se peut que les services annoncés soient assurés, à cet effet, par les nouveaux directeurs généraux et le Secrétaire général  », commente alors Andria Razakandrema.

Rija R.

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1 COMMENTAIRE

  1. Trop d’illusions peuvent être
    trompeuses .
    Si une grève est un droit ; la considérer comme interminable et sans fin est une erreur ; sinon, une faute.
    Faire une grève pendant un temps défini et raisonné se comprendrait pour manifester les revendications.
    Au delà de 24 heures de suspension d’activité, il y a abus et manque de professionnalisme.
    Tout blocage d’activité est une façon d’étouffer le progrès et le développement.
    Faut il savoir ce qu’on veut ?

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