En cette période de grandes vacances, les voyageurs sont confrontés à de fortes turbulences dans les aéroports à travers le monde. Voyager par avion est devenu synonyme de retards, d’annulations et d’anxiété. Les grèves de personnels et les problèmes techniques dans certains grands aéroports n’ont pas aidé à fluidifier l’expérience des voyageurs.
La reprise du trafic aérien après deux ans de crise sanitaire est la principale raison de ces flux importants de voyageurs. L’allègement des conditions d’entrée, notamment pour les voyageurs vaccinés, encourage cette reprise des activités. A Madagascar, la venue des touristes étrangers reste timide, freinée par l’obligation de fournir des tests PCR ou TDR. L’aéroport international d’Ivato ne subit donc pas les remous liés à cette densité de vols et passagers.
Selon FlightAware, les 100 plus grands aéroports mondiaux enregistrent plus de 20% de retards sur l’ensemble de leurs vols. Cette étude réalisée entre le 1er juin et le 24 juillet dernier comptabilise tous les retards de plus de 15 minutes. Cette vague de retards épargne néanmoins certains grands aéroports comme celui de Tokyo.
Les retards ne sont cependant pas les seuls trouble-fêtes. Les aéroports connaissent également un nombre important d’annulations des vols. La gestion des bagages dans les différents terminaux à travers le monde a elle aussi fortement perturbé la sérénité des vacanciers. A l’aéroport de Londres Heathrow, des milliers de bagages sont restés bloqués, laissant les voyageurs dépourvus de leurs effets personnels.
L’aéroport de Paris Charles de Gaulle figure parmi les 5 aéroports les plus perturbés. 45,9% des vols sont en retard et le taux d’annulation est proche de 2%. En tête de liste, l’aéroport international de Toronto au Canada connait lui 57,1% de retards et 6,8% d’annulations. A noter que durant la période de l’étude, 26 918 vols étaient programmés à Toronto contre 31 885 vols à Paris. Une programmation de vols bien plus importante qu’à Antananarivo.
JR