Une discussion sur facebook suivie d’un rendez-vous au marais Masay et d’un acte mortel à Ambohimailala. La brigade criminelle (BC) n’écarte pas cette thèse…
Première déclaration officielle de la brigade criminelle hier sur la désormais affaire Ambohimailala. « Notre investigation a montré la présence d’une autre jeune femme dans l’affaire. Elle est déclarée pour l’instant portée disparue. Nos hommes ne savent pas encore si elle est en vie ou déjà décédée » rapporte le Directeur de la Police Judiciaire (DPJ), Velontsara Marcel. Ce dernier l’invite à rejoindre la brigade criminelle. « Si vous êtes vivante, nous assurerons votre protection. Vous êtes le témoin-clé, votre contribution nous est importante pour résoudre l’énigme sur cet acte criminel » a rassuré le Chef de service des affaires criminelles, le commissaire Jean de Matha. Il a été rapporté par les chefs de la police criminelle que ces personnes ont été tuées dans un tout autre endroit avant que leurs corps n’aient été jetés à Ambohimailala. Sur ce chapitre, on a entendu que tout partait d’une discussion de groupe d’amis sur facebook. Les membres ont décidé de se rencontrer, l’endroit le plus probable est, pour l’instant, le marais-Masay. Un échange de verre s’y serait fait, selon l’hypothèse dont seule la police criminelle aura à en élucider. Le soir tapant, les autres auraient décidé de rentrer tandis que les trois personnes dont le policier Njara, le jeune Andry et l’adolescente Steevah seraient restés sur place. Les témoignages affirment d’ailleurs qu’ils étaient aperçus pour la dernière fois au bord du marais-Masay. Les hypothèses ne manquent pas sur les éventuels mobiles du crime. Mais pour l’instant, la recherche de cette quatrième personne est devenue la priorité des enquêteurs. « Elle sait quelque chose, c’est sûr » admet le Chef de la BC, le commissaire Fidy Andriamiandra. Lui-même de lancer un appel à témoignage au public qui savait des informations sur cette affaire. « La BC a une déontologie très stricte, celle de respecter l’identité des éventuelles sources de renseignements. Que les gens se rassurent et contribuent. Notre numéro : 0340599846/47 » a-t-il continué. La thèse d’un crime passionnel n’est pas à écarter selon la brigade criminelle. Une enquête de voisinage se poursuit pour essayer de connaître un peu plus sur les victimes. En tout cas, le fait est là : le réseau social est devenu dangereux pour les citoyens. Son utilisation requiert un maximum de vigilance pour éviter tous pièges dont le plus fatal est le crime comme ce lui d’Ambohimailala. Dans un autre sens, une investigation sur la grande toile et notamment sur facebook pourrait apporter une piste pour les enquêteurs d’Anosy.
Didi R.