Le Conseiller spécial du président de la République chargé des affaires politiques répond à Cristian Preda de l’Union européenne qui est d’ailleurs un ancien parlementaire comme lui.
Les réactions ne se font pas attendre. À seulement 24 heures après la publication du rapport d’évaluation électorale de l’Union européenne pour cette année 2022, Soja Jean André dit Kaleta, et non moins conseiller spécial du président de la République chargé des affaires politiques, a exprimé son désaccord sur certains points évoqués par ces missionnaires européens dans ce rapport. Du préjugé des décisions de la Commission Électorale Nationale Indépendante (Céni) et de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) en passant par la condamnation de ce qu’il considère comme ingérence de la part de cette délégation.
Procès d’intention. « Quand bien même la Commission Électorale Nationale Indépendante et la Haute Cour Constitutionnelle ne seraient pas encore à pied d’œuvre, l’Union européenne préjuge déjà de leurs décisions par rapport aux futures élections », selon Soja Jean André. Le conseiller spécial du président de la République chargé des affaires politiques déplore pareil « procès d’intention ». Notons que la mission de suivi électoral de l’Union européenne déplore la nomination de Dama Arsène Andrianarisedo Retaf à la tête de la Ceni et celle de Florent Rakotoarisoa à la présidence de la HCC. « Ils ne renforcent pas la confiance des électeurs dans le processus démocratique » et ces nominations sont « loin de créer un climat de confiance » et constituent « des points de préoccupation« , souligne le rapport. Un constat que Kaleta considère comme procès d’intention à l’égard de ces deux personnalités. Et de continuer que « Dama Arsène Andrianarisedo Retaf, l’actuel président de la Céni a été magistrat du premier grade, membre de la HCC lors du temps du HVM. Ainsi il a été nommé par le président Rajoelina pour ses compétences. Florent Rakotoarisoa, quant à lui, est également un magistrat expérimenté. Il a été nommé par le président Albert Zafy comme membre de la HCC en 1991 ». En substance, ces nominations sont plus techniques que politiques si on en croit l’explication de Kaleta.
Ingérence. « Les missionnaires européens n’ont pas de leçon à nous donner pour diriger notre pays et le président Andry Rajoelina a toutes les compétences nécessaires pour cela », a tonné Kaleta. Si la MOE recommande aux parlementaires malgaches de profiter de la session du mois d’octobre pour se pencher sur la réforme de la législation électorale, le conseiller spécial considère cela comme une ingérence. Et de rétorquer que « ce n’est pas à eux de dicter ce que nous devons faire ».
Soja Jean André n’a pas manqué de réitérer qu’il n’est pas nécessaire d’organiser une concertation nationale parce que Madagascar n’est pas un pays en crise et cela n’est pas mentionné dans la Constitution. Il a insisté sur le fait que le président Rajoelina a été élu démocratiquement. Tous les candidats contre lui étaient présents lors de son investiture dont le président sortant Hery Rajaonarimampianina, l’ancien président Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana. Contrairement à l’investiture du président américain Joe Biden qui n’a pas vu la présence de Donald Trump qui a d’ailleurs critiqué la sincérité des élections, alors que les États-Unis sont considérés comme berceau de la démocratie.
Recueillis par Julien R.
Alors ne demandez pas cher conseiller l’aide financiere et technique de l’UE . RETOUNREZ VOUS VERS VOS AMIS CHINOIS ET RUSSES dont « l’exemplarité » démocratique n’est plus à démonter !
très bonne reponse.
encore une fois le régime en place agite le drapeau du nationalisme et de l ingérence étrangère pour essayer de contrer les révélations sur son regime qu ils ne contrôlent pas et qui viennent donc forcément de l étranger vu que la presse locale a été mis au pas par le régime des sa première année.
ne soyez pas dupe, ces rapport interne de l union européenne ne sont pas fait pour donner des leçons aux pays étranger comme veux vous le faire croire ce monsieur, mais uniquement pour orienter les aides et les investissement européens en favorisant les régimes a la fois démocratique mais aussi moins corrompu.
posez vous la question de savoir pourquoi le régime rajoelina préfère soutenir les positions de gens comme Trump et la Russie au risque de perdre tous les financement occidentaux.
iln y a qu une seule raison possible : ils s aprettent a faire partie du camp qui accepté les dictatures….
Ce vieux clown sénile oublie que pour quémander auprès de l’union Européenne son gourou autocrate ne se gêne pas avec ses courbettes ! La HCC et le CENI transpirent la partialité électorale . La démocratie ne sort pas grandie avec les manigances de ce régime pour verrouiller les élections . Point final !
Oh là papy, vous êtes irrité par vos pertes et n’avez pas changé votre couche.
Mais Oui l’union européenne doit fermer sa bouche mais, surtout ouvrir le robinet à VOLA !!.
C’est terrible cette prétention et fierté mal placées, lorsque ont à 85 % de la population qui ne mange pas à sa faim ?.
Ont ferme sa bouche,retoune à Fort Dauphin s’occuper de sa ville qui a très légèrement progressée !, pas avec monsieur Kaleta mais, grâce aux investisseurs étrangers ! ces salauds !!.
Velomo