Le « Fampihavanana Malagasy » englobe tout processus et mécanisme de réconciliation nationale selon le concept « Vérité, Pardon/Amnistie et Réconciliation nationale ».
Cet organe étatique ne cesse de prôner un espace de dialogue et de concertation. Et selon son président, Alphonse Maka, une telle initiative est déjà réelle dans les régions, les districts voire même dans les communes. Déclaration faite, lors de l’ouverture officielle de l’Assemblée générale de cet organe étatique qui s’est tenue, hier, en son siège, à Ampefiloha. Le président du CFM a, notamment, rappelé l’exposé des motifs de la loi 2016-037 qui a pour « objet de restaurer la cohésion nationale par la voie de la réconciliation nationale, de l’amnistie, de la réparation en faveur des victimes des situations conflictuelles majeures ayant laissé des séquelles cruciales sur la cohésion nationale et des victimes des événements politiques de 2002 ».
Diversités et sensibilités. Notons que, «conformément aux dispositions des articles 25, 26 et 27 de la Feuille de Route du 17 septembre 2011 pour la sortie de crise à Madagascar, insérée dans l’ordonnancement juridique par la Loi n°2011-014 du 28 décembre 2011, il a été décidé, la mise en place du « Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy » (FFM), représentant les diversités et sensibilités de la population malagasy. Le but était d’institutionnaliser un processus capable de promouvoir et de renforcer la culture de dialogue, la tolérance, la solidarité et l’équité pour la paix durable ainsi que l’exploitation rationnelle des richesses nationales ». Le président du CFM reste toutefois convaincu que « nos appels ne sont pas restés vains que ce soit aux simples citoyens, aux dirigeants religieux et traditionnels ainsi qu’à nos partenaires techniques et financiers. Seul l’apaisement peut nous apporter le développement tant attendu ». Et à lui de conclure que mieux vaut prévenir que guérir.
Recueillis par Dominique R.
Qui pourrait s’objecter à un réel fampihavanana samy Malagasy ? À vrai dire, zéro intention.
Ce qui interpelle c’est le procédé qui est mis en application pour y accéder. Une approche Tsy maharesy lahatra pour faire simple et sans détour.
Le risque de s’autosatisfaire et se complaire au canevas dessiné peuvent être dominants et imposer une allure de réceptacle d’idées, de conjectures, d’opinions ou de doléances en tout genre.
Les faits rapportés et perçus semblent ne pas donner au comité une empreinte de tuteur.