La nouvelle ambassadrice de l’Union européenne, Isabelle Delattre a présenté ses lettres de créance, hier, auprès du président Andry Rajoelina.
« Nous avons beaucoup de gros chantiers à l’horizon ». C’est ce qu’a déclaré la nouvelle ambassadrice de l’Union européenne, Isabelle Delattre à l’issue de sa rencontre avec le président Andry Rajoelina. Cette diplomate européenne prend officiellement sa fonction en tant qu’ambassadrice UE à Madagascar. Hier, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à Iavoloha, elle a présenté ses lettres de créance auprès du numéro Un malgache. La tenue de l’élection présidentielle en 2023 figurait au menu des discussions entre les deux personnalités. En effet, le processus électoral figure parmi les domaines considérés comme prioritaires pour l’Union européenne. À entendre les propos de la nouvelle ambassadrice, Bruxelles réclame une élection transparente et inclusive et exige la mise en œuvre de toutes les recommandations présentées par la Mission d’observation électorale dirigée par le membre du Parlement européen, Christian Preda. En quelque sorte, la mise en œuvre intégrale de ces recommandations constitue un préalable au soutien de l’Union européenne au processus électoral à Madagascar. « Nous allons voir quel type d’appui nous allons apporter par rapport à l’élection », a déclaré Isabelle Delattre, tout en rappelant que dans ce domaine, « il y a beaucoup de chantiers à faire et c’est en lien avec les recommandations qui avaient été faites à l’époque par la mission d’observation électorale ». Elle a notamment cité parmi ces exigences, la mise à jour du fichier électoral. L’Union européenne réclame aussi un progrès dans le cadre légal des préparatifs électoraux. La nouvelle ambassadrice a particulièrement évoqué les textes relatifs au financement de campagne et ceux liés à la transparence des fonds de campagne. Apparemment, les institutions de Bruxelles exigent l’amélioration de la liste électorale et l’amélioration des lois électorales. « Il y a pas mal de choses à faire », rappelle-t-elle. Et ce haut responsable d’ajouter : « on va suivre aussi l’évolution du cadre législatif qui doit être mise en place pour assurer la transparence et l’inclusivité des élections ».
Pression. En quelque sorte, l’Union européenne, par l’intermédiaire de sa nouvelle ambassadrice, met la pression sur les autorités malgaches pour mettre en œuvre toutes les recommandations émises par sa Mission d’observation électorale. « Nous allons nous attacher à la bonne tenue des élections que nous voulons transparentes et inclusives », martèle Isabelle Delattre. Et de faire savoir au passage que l’Union européenne prend acte et s’en tient à ce rapport d’observation. Elle a d’ailleurs profité de sa première rencontre avec la presse à Iavoloha pour interpeller les autorités malgaches et faire savoir qu’il reste encore des tâches à accomplir pour assurer la tenue d’une élection présidentielle transparente et inclusive. Et selon elle, la mise en œuvre de ces recommandations en constitue une priorité. « Il reste encore beaucoup de recommandations à mettre en œuvre et j’espère qu’on pourra faire avancer quelques dossiers avant la tenue des élections », a-t-elle soutenu.
Processus d’émergence. Mise à part la question relative à la Présidentielle de 2023, la rencontre entre le président Andry Rajoelina et l’ambassadrice UE a surtout été axée sur le renforcement de la coopération. À entendre cette dernière, la relation est au beau fixe. Pour les quatre années à venir, l’Union européenne envisage de débloquer une enveloppe de 325 millions d’euros pour financer le processus d’émergence de Madagascar. Parmi les domaines jugés prioritaires par l’UE figurent entre autres, le développement rural, la gouvernance, l’énergie, la santé ainsi que l’éducation. Le projet Tana Water III qui vise à améliorer l’approvisionnement en eau potable dans la province d’Antananarivo a notamment été évoqué durant l’entrevue. Pour sa part, le président Andry Rajoelina, tout en soulignant une relation d’amitié franche, sincère et constructive avec l’Union européenne, a revendiqué la mise en œuvre de projets qui ont des impacts directs sur la vie quotidienne de la population.
Davis R
L’autre maquereau salarié d’Ambohitsorohitra va encore débarquer en scandant que Madagascar n’est pas un protectorat de l’UE …
D’aucuns n’ignorent que le candidat perdant Donald des élections présidentielles américaines de2021 reste sur ses positions de contestation des résultats jusqu’à aujourd’hui.
Faut il pour autant déclarer ces élections comme non transparentes et non inclusives ?
Tout est hypothèse sur ce qui se raconte ici et là.
Prudence et défiance !
Vouloir faire des malheureux précédents de bons exemples pour le pays semble être une école des dupes.
Pauvre imbécile ! Ta misère intellectuelle se met encore au grand jour . Il faut vraiment être un dépravé mental pour citer Donald Trump comme référence . On voit bien ton QI !
Diplomatie occidentale , petits souliers malagasy
La diplomatie européenne puis française prennent le relais de l’américaine . Et notre champion de l’industrialisation (0ù était E.Razafindravahy !?) est dans ses petits souliers . Pourtant la session oral du bac est terminée. Sans autre , comparons les deux (2) photos des entretiens de Isabelle Delattre avec successivement Richard Randriamandrato et Andry Rajoelina : la première (1ère ; décontraction , mains croisées , jambes croisées , relax attitude évidente…) en aval préparatoire de la seconde (tension évidente , effort de concentration , regard tendu ,nuque raide , sourire triomphal coutumier absent , pieds bien à plat dans petits souliers joints con[caves] , mains crispées en prolongement des coudes en appui d’équilibre sur les accoudoirs, épaules affaissées…
Manifestement, notre timonier se fait remonter les bretelles . Le texte dans MM confirme .