« Pérenniser la tradition du partage des savoirs ». C’est la tradition que se fixe Emeric Rakotovao, président de l’association « FI SA BA », non moins fils d’un enseignant, lors de la remise d’un don de 250 ouvrages scolaires aux élèves de EPP « Manarapenitra » d’Alakamisy-Ambositra. Un geste qui suscite les éloges dans le sens où « FI SA BA » n’en est pas à son premier geste, comme l’illustrent les nombreux établissements publics scolaires de la ville qui ont été dotés de livres scolaires.
Problème. Ces établissements publics scolaires qui, comme l’a fait remarquer la directrice de l’EPP d’Alakamisy, madame Estelle, souffrent, énormément, dans la majorité d’ insuffisance voire de manque de manuel scolaire au profit des élèves. Alors que ces manuels scolaires sont des sources de savoir et que les contributions des partenaires sont toujours très appréciées. Pour sa part, Emeric Rakotovao n’a pas caché ses préoccupations, alors que les collectes de livres qu’il effectue auprès des établissements scolaires français ne posent pas de problème, c’est l’acheminement de ces dons vers Madagascar qui demeure un problème en soi. « Ainsi, un livre de requête est donc ouvert aux personnes de bonne volonté », conclut Emeric Rakotovao à travers ses gestes.
« Tsodrano ». Toujours à propos de l’EPP Manarapenitra-Alakamisy, elle est déjà fonctionnelle depuis 2 ans a fait savoir le président du FRAM ( association des parents d’élèves) sans que son ouverture ait été officialisée par les autorités. Une démarche qui reste à faire tout comme la tradition du « tsodrano » dictée par les us et coutumes qui ne peuvent pas être dissociés vu leur importance dans la société malgache.
CHAN MOUIE Jean Anastase
Que ce type d’initiative se multiplie dans nos villages et nos campagnes afin de combler la défaillance de l’Etat en matière d’éducation et d’accompagnement de nos enseignants dans leurs nobles missions. Bravo à ce monsieur Emeric Rakotovao et à son Association qui n’en sont pas à leurs premières actions du genre. Que nos enfants partis au loin en prennent de la graine et se tournent aussi vers leurs villages d’origine et apportent leurs pierres à l’éducation de leurs semblables. Continuez cher monsieur, la reconnaissance de ces enfants est votre meilleure récompense !