- Publicité -
lundi, juillet 7, 2025
AccueilEconomieNouvelle politique industrielle : Quatre éléments-clés pour sa mise en œuvre

Nouvelle politique industrielle : Quatre éléments-clés pour sa mise en œuvre

Mirana Raharison, le directeur général du Développement du Secteur Privé au sein du ministère de l’Industrie.
Mirana Raharison, le directeur général du Développement du Secteur Privé au sein du ministère de l’Industrie.

Le secteur privé joue un rôle important dans sa réalisation et ce, en partenariat avec le ministère de l’Industrie.

Le ministère de l’Industrie et du Développement du secteur privé et des PME se met à réaliser la nouvelle politique industrielle, et ce dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat (PGE) et de la Politique Nationale du Développement (PND). « Le secteur privé joue un rôle important dans la mise en œuvre de cette nouvelle politique », précise Mirana Raharison, DG du Développement du secteur privé. Notre interlocuteur d’expliquer : « Il y a des actions à court et à moyen terme. Nous avons en premier lieu fait connaître cette nouvelle politique industrielle à l’étranger. Le ministre Jules Etienne a fait les déplacements en Chine, en Hong Kong, à Genève et à Paris où il a rencontré pas mal de partenaires. Par ailleurs, de nombreux responsables au niveau du ministère ont été envoyés à l’extérieur pour cette campagne. Moi personnellement, j’étais invité par le gouvernement chinois et j’ai pu suivre en Chine des formations de haut niveau et j’ai appris beaucoup de choses sur la bonne gouvernance, l’investissement et l’industrie. D’autres vont partir pour suivre des formations sur la création d’emplois, le développement économique et la création industrielle. »

Organes d’exécution. D’après Mirana Raharison, la mise en œuvre de la nouvelle politique industrielle malgache passera pas la mise en place du fonds pour l’entreprenariat, du fonds de garantie, du secteur financier offshore et la réalisation d’une reforme par secteur. « Ces quatre éléments-clés  qui seront à réaliser par étape seront les organes d’exécution de cette nouvelle politique industrielle. L’objectif du ministère étant de faire passer dans 5 ans de 10 % à 25 % la part du PIB dans la croissance économique », souligne le DG du développement du secteur privé. « On va voir également les actions à entreprendre pour booster les investissements et restaurer la bonne gouvernance. Et pour une meilleure stabilité, le code des Investissements doit être transformés en une loi », a-t-il rajouté. Pour la bonne gouvernance, le ministère de l’Industrie propose que tous les nouveaux bacheliers doivent être formés sur le commerce international. Des visas leur seront ensuite délivrés  dans le cadre de la SADC ou du COMESA pour qu’ils puissent découvrir ce que font les pays développés. « Quant au personnel du ministère, il doit suivre des formations à l’extérieur et le ministère doit augmenter le nombre de son personnel en province », estime le DG du développement du secteur privé.

Partenariats. D’après Mirana Raharison, le ministère de l’Industrie est déjà en partenariat avec l’EFOI et « Hariasa » pour la mise en place du Fonds pour l’entreprenariat. « L’objectif est de promouvoir les coopératives dans les zones rurales car  le développement doit partir de la base. », indique-t-il. Quant au fonds de garantie, notre interlocuteur d’expliquer : « Il faudra travailler avec les institutions de microfinance et les banques primaires. Ce fonds servira d’intermédiaire entre les entreprises et ces dernières. Ce système est déjà appliqué en Chine.» En ce qui concerne les réformes à entreprendre, Mirana Raharison met l’accent sur le dialogue et la concertation avec tous les secteurs, sociaux, économiques ou le secteur des hautes technologies. Il a également rappelé que le ministère de l’Industrie a déjà créé une ligne verte pour faciliter ses contacts avec ces secteurs.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser