L’association des journalistes culturels Sorakanto a tenu un stand d’exposition durant la semaine de l’éducation aux médias et à l’information (SEMI) au stade Barea Mahamasina du 3 au 5 novembre. C’était également l’occasion de confronter le poids de la culture dans le paysage médiatique national.
« Nous avons reçu beaucoup de visiteurs. Des groupes d’écoliers, des groupes d’amis, beaucoup de curieux et des gens venus des autres régions voulant sortir un livre, des recueils de poèmes, des articles… », émet un membre de l’association. Relevant ainsi la carence en plateforme d’expression accessible, dynamique et de proximité pour les écrivains confirmés ou en herbe malgache. Ainsi, l’association a reçu de nombreuses doléances, comme le manque de livre et d’infrastructure en milieu rural.
Le livre resterait encore l’outil de connaissance privilégié loin des cités urbaines, faute de couverture Internet et d’accès aux nouvelles technologies.
L’association Sorakanto a été créée en 2012. Elle est actuellement présidée par Faly Miarantsoa Randria, la vice-présidente est Domoina Ratsara. Ses activités sont autant intellectuelles, journalistiques que ludiques.
Elle est représentée auprès de la quasi-totalité de la presse écrite tananarivienne. Ses membres sont souvent appelés à collaborer avec le monde du média international, comme Indigo, Awo Télé, Music in Africa et d’autres encore. Elle fête cette année sa dixième année de création.
Maminirina Rado
