« Le résultat de l’élection de mardi à Toliara n’est pas valable car le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, seul et unique garant de la légalité, n’y était pas présent », selon les cinq ligues. L’affaire est allée jusqu’à la demande de disqualification de Marcel Rakotomalala.
Le président Marcel Rakotomalala qui vient de briguer un troisième mandat est pointé du doigt. Ce résultat de l’Assemblée Générale Elective du mardi dernier à Toliara fait l’objet de nombreuses contestations. Forcée et non démocratique, c’est ainsi qu’ont qualifié les quatre présidents des ligues élus légalement à savoir Atsinanana, Betsiboka, Menabe, Vakinankaratra cette élection. Ils ont été dûment convoqués pour aller aux urnes mais ils ont décidé de ne pas y participer et de rester avec celui de la ligue régionale de Diana qui n’a pas été convoqué alors qu’il détient lui aussi un certificat de conformité. « Nous avons déjà contesté cette AGE à cause de nombreuses anomalies. D’abord, il n’y avait pas de communication sur l’élection, ni dans les médias ni dans les réseaux sociaux ou sur d’autres plateformes. Nous n’étions pas informés sur le code électoral, alors que cette élection nécessite un changement des conditions d’éligibilité qui étaient faites sur mesure pour une seule personne. Nous n’étions pas au courant de la nomination des membres du Comité Électoral, alors que cela doit être approuvé par les ligues à l’issue d’une Assemblée Générale selon l’article 40 du statut général du Malagasy Rugby. Ensuite, le calendrier électoral n’a pas été respecté. On ne savait pas encore la liste des candidats la veille de l’élection», a fait savoir le porte-parole.
Disqualification
Selon ses explications, un appel adressé par ses présidents des ligues a été lancé à la Fédération le 25 septembre mais celui-ci a été complètement ignoré et classé sans suite. Ils ont demandé une Assemblée Générale Extraordinaire dont l’objectif est de revoir ensemble les conditions d’éligibilité et le code électoral pour avoir une élection démocratique, inclusive et apaisée. « Cette AGE à Toliara a violé l’article 9 chapitre III qui concerne le développement, la pérennisation et le respect des cinq valeurs rugbystiques. On ne parle plus de l’absence de l’AGO pour la présentation du rapport moral, technique et financier du président sortant », a-t-il ajouté. Le cas de la ligue Analamanga qui regorge de la plus grande majorité des clubs a également beaucoup suscité la réaction des passionnés du ballon ovale. Elle fait partie des ligues dont l’organisation de l’élection a été suspendue. A l’heure actuelle, la situation se complique car les cinq présidents des ligues ont accusé Marcel Rakotomalala de faux et usage de faux. Ils ont adressé une lettre de demande de sa disqualification aux instances internationales, au ministre de la Jeunesse et de Sports et au président du Comité Olympique Malgache. Attendre et voir.
Manjato Razafy
Cette « élection » contestée par des clubs qui contiennent le plus grand très gros nombre à n’en pas douter de pratiquants, de licenciés et d’amateurs du sport Rugby ne doivent pas reproduire les scénarios bien rodés (et ridicules depuis de l’ex Fmf)
de complicités complaisantes avec des arrières pensées certaines.
Que n’a-t-on entendu avec effarement et honte nationale sur les dames rugby women malgaches , laissées en abandon -sans le soi disant rayamandreny de président, traditionnel en sport Malgache depuis des lustres! – obligées d’accepter le cadeau de maillots de leurs propres adversaires… pour ne pas disputer lors du match international leur deuxième prestation avec les mêmes maillots de la veille.
Et est ce devenu une habitude, même une CULTURE à Madagascar, de NE PAS faire un Rapport FINANCIER et même moral des ses activités au moment où un « responsable » quitte sa fonction, « oubliant » même des simplistes passations,
sur les exemples des politiciens, très pressés de partir enfin et tout laisser tomber…
Et quand est il des RENOUVELLEMENTS démocratiques à coup d’élections légales et prévues sur toutes les autres instances du sport, EN PLACE DEPUIS TROP D’ ANNÉES à Madagascar , depuis le Comité olympique jusqu’aux plus modestes ligues en passant par les pullullements des fédérations, anciennes ou nouvelles,
dans lobbying aussi bien local-
dans les tambouilles RELIGIEUSES
ET POLITICO REGIONALISMES -qu’avec l’appui ouvert ou dissimulé des instances internationales.