Vent debout contre le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. Les employés de la Jirama ont réagi face à l’initiative du ministère de l’Energie et des Hydrocarbures et du conseil d’administration de cette compagnie, de porter sur la place publique certains aspects de l’évaluation qui est actuellement en cours au niveau de la Jirama. Les dirigeants de cette compagnie nationale d’eau et d’électricité, directeur général et directeurs, sont appelés, depuis plusieurs jours, à rendre leurs comptes devant le board et sous l’impulsion du ministre de tutelle. Une telle démarche est de coutume dans toute entreprise commerciale qui cherche à booster sa performance.
Objectifs
Mais seulement, l’empreinte de Andry Ramaroson se distingue de toute autre initiative par ses publications continues sur les réseaux sociaux qui mettent en exergue l’identité des différents impétrants. Les employés de la Jirama y trouvent alors le hic et décident de réagir. Ils brisent le silence et demandent à ce que « l’identité des employés qui font actuellement l’objet d’évaluation et d’entretien par le conseil d’administration et le ministère ne soit pas divulguée ». C’est la déclaration qui a été faite, hier, devant la presse à Anosy, par les dirigeants syndicaux, le comité d’entreprise ainsi que les délégués du personnel au sein de cette compagnie. Les agents de la Jirama craignent également sur les « véritables objectifs » du membre du gouvernement dans son choix de diriger les projecteurs sur ces cadres de la Jirama.
Ces représentants des employés de la Jirama fustigent la méthode du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson, dans sa démarche pour « évaluer » les directeurs et le directeur général de la compagnie. Le membre du gouvernement, qui est toujours vilipendé suite au délestage incessant dans le pays, se montre très généreux, sur sa page Facebook et ce, depuis quelques jours, à propos des informations concernant les dirigeants de la Jirama. Les identités de certains directeurs qui ont assisté aux évaluations du conseil d’administration et du ministre, ont été déclinées en public par Andry Ramaroson. Leurs photos sont également étalées par les soins du ministre sus-cité. Une approche qui n’est pas du tout appréciée par les agents de la Jirama. « Nous ne sommes pas du tout contre l’évaluation des responsables de la Jirama, mais le fait de dévoiler leurs identités nous paraît porter préjudice à leur sécurité personnelle », ont martelé hier les syndicats. Les employés redoutent également que « le secret professionnel soit violé dans la démarche actuelle ».
Rija R.
Des employés qui défendent leurs employeurs (en l’occurrence ici les nombreux directeurs généraux et directeurs nommés à leurs postes dans la société d’Etat qu’est la Jirama),
est ce une nouvelle invention de ce qu’est un Syndicat ou bien une incompréhension voulue – dans l’habituel copié collé ambiant à Madagascar ?
Car quand un ministre (enfin !) est dans son rôle de réclamer des COMPTES à des gens nommés et payés à des postes prestigieux,
( dont certains ont par exemple une direction fantôme – ou fantoche… – sans même des collaborateurs pour justifier un tant soit peu leur existence rémunérée et leur « gouvernance » – bonne ou mauvaise),
au lieu de trouver enfin un début de moyens de régler les problèmes de cette société, et par la même occasion les PROBLEMES DES VRAIS PAYEURS CONSOMMATEURS,
ces petits personnels, ( dictés et manipulés par d’autres intérêts/ intéressés crient au scandale !
On retrouve ici d’ ailleurs les mêmes têtes de ces mouvements « syndicalistes »dans d’autres EMPLOIS surtout publics, fonctionnaires etc.
C’est bien connu que la société d’État Jirama est depuis des lustres rongée par toutes sortes de maladies l’ empêchant malheureusement de se développer.
L’incompétence avérée du personnel à redresser et assainir cette entreprise est mise à nue.
Dans l’intérêt général de l’entreprise mais surtout des consommateurs, le syndicat ne devrait pas jouer aux bras de fer avec son hiérarchie si il n’a rien à se reprocher.
Un syndicat ouvert et réformiste est le garant de la modernité pour sa longévité. Le compromis sans la compromission doit être la règle. Le corporatisme beat ne fait pas bon ménage avec la recherche de performance, laquelle guidera et préservera l’entreprise de sa disparition.