L’insécurité reste incontestablement l’un des points les plus préoccupants du moment. Elle inhibe toutes les actions que les Malgaches tentent d’entreprendre pour sortir du marasme dans lequel ils se trouvent actuellement. Les attaques à main armée et les meurtres continuent de rythmer un quotidien de plus en plus morose. Les forces de l’ordre qui sont pourtant sur les dents n’arrivent pas à calmer l’inquiétude d’une population qui se sent à la merci de malfaiteurs de plus en plus téméraires.
Le désarroi de la population face à l’insécurité
Les titres des quotidiens et les reportages diffusés sur les chaînes d’information donnent une idée très claire de cette insécurité qui est en train de se généraliser. Ce sont des événements sanglants qui horrifient les citoyens et dont ils ne s’étonnent plus. Ils sont certes montés en épingle, mais ils donnent une vue claire de l’évolution de la société malgache. La surpopulation de la ville d’Antananarivo et les conditions de vie de plus en plus précaire favorisent cette montée des actes de banditisme et leur caractère de plus en plus violent. C’est le reflet d’une société qui vit très mal les changements de son cadre de vie et que les autorités n’arrivent pas à rassurer. Les viols et les incestes qui sont de plus en plus nombreux traduisent une perte de repères qui permettaient à la société de rester unie dans un « modus vivendi » respecté par tous. Le « fihavanana » et les règles de conduite de la grande famille malgache sont de moins en moins respectés. Devant la situation actuelle, les citoyens ont tendance à baisser les bras et à céder à la fatalité. C’est vers le pouvoir qu’ils se tournent . Les efforts des autorités ne suffisent pas à juguler cette montée de l’insécurité qui plonge la population dans le désarroi. Les rondes de forces de police et de gendarmerie et l’installation de caméra de surveillance sont une réponse qui est proposée, mais elles ne suffisent pas.
Patrice RABE




Ne pas oublier les efforts des entreprises et des ménages avec la sécurité privée, la surveillance électronique. Ce n’est donc pas le renforcement des forces de sécurité qui va résoudre le problème. Les dahalo et les bandits défient les forces de sécurité.
La défense populaire devrait s’organiser. Il devrait y avoir un budget pour cette approche mais pas réserver les sous aux hommes en tenue.
Dans tous les villages , il devrait y avoir une milice armée composé par des hommes et des femmes du village avec un certain nombre d’ armes à feu , avec 3 chefs de milices