Après le déferrement de l’affaire sur le meurtre déguisé d’un chanteur évangélique, Andriantiana Rabemanantsoa, dit Ntsoa âgé de 33 ans, un homme a été placé à la maison de force de Tsiafahy, quatre individus, dont la petite amie de Ntsoa, sous mandat de dépôt à Antanimora et deux autres femmes libérées sous contrôle judiciaire. Pendant le déferrement, le mouvement dit « justice pour Ntsoa », au sein duquel se regroupent des membres de l’entourage et de la famille de la victime, s’est mobilisé devant le tribunal d’Anosy. La manifestation a pour objectif de réclamer que justice soit faite. Le procès est prévu le 19 janvier de l’année prochaine. Cette affaire défraie la chronique sur les réseaux sociaux depuis la survenue du drame à Ambohimanarivo. C’est un coup de tonnerre qui s’est abattu sur les amis, les proches, les connaissances de Ntsoa à l’annonce de la mort de ce chanteur de musique évangélique. « Ntsoa » figurait parmi les chanteurs principaux du groupe Vavaka Hira Fiderana à Madagascar. De nombreux internautes ont vite réagi face à cette affaire. Ôter la vie de quelqu’un est devenu banal ces derniers temps dans le pays, et ce pour un conflit d’intérêts et de positionnement.
Yv Sam