Le rideau est tombé vendredi sur la session du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) qui s’est prononcé, entre autres questions, sur des demandes de maintien en activité de magistrats.
Retrait
Six magistrats ont formulé une deuxième demande de maintien en activité (66 ans) dont l’ancienne ministre de la Justice et Avocat Général près la Cour de Cassation, Noro Vololona Harimisa qui s’est finalement désistée. Le CSM « donne acte à l’intéressée du retrait de sa demande de maintien ». Sont en revanche « acceptées », les demandes des cinq magistrats restants qui occupent respectivement les fonctions de collaborateur au ministère de la Justice ; Avocat Général près la Cour d’Appel de Toamasina ; Avocat Général près la Cour d’Appel d’Antananarivo ; président de Chambre près la Cour d’Appel de Fianarantsoa ; président de Chambre près la Cour d’Appel d’Antsiranana.
BIANCO – CENI
Huit magistrats ont fait, pour leur part, une troisième demande de maintien en activité (67 ans). Pour ne citer que l’ex-président du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) Clément Jaona qui est commissaire de la Loi auprès du Conseil d’Etat. Sa demande a été « acceptée » au même titre que celle du président sortant du Conseil Consultatif de l’Union Africaine, Jean Louis Andriamifidy. Le CSM a aussi constaté par un « Vu » la lettre d’information de sa nomination au poste de Directeur de Cabinet de la Commission Electorale Nationale Indépendante et de sa demande de détachement. En d’autres termes, l’ancien Directeur Général du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) est maintenu en activité en tant que magistrat mais détaché auprès de la CENI.
TPI Tana
Les six autres magistrats dont la troisième demande de maintien en activité vient également d’être « acceptée » par le CSM sont respectivement président de Chambre près la Cour d’Appel de Fianarantsoa ; Conseiller près la Cour d’Appel d’Antananarivo ; Inspecteurs au ministère de la Justice ; président p.i de la Cour de cassation. And last but not least, Procureur de la République auprès du Tribunal de Première Instance d’Antananarivo, en l’occurrence Marie Annick Rakotoarivony qui est à la tête du plus grand parquet de Madagascar. Ceci expliquant peut-être le maintien en activité du PR de Tana par le CSM qui « assure la gestion de la carrière des magistrats ».
R.O