Un atelier s’est tenu le 17 novembre dernier pour sauvegarder la biodiversité unique de Madagascar d’une destruction irréversible.
« Les forêts et les habitats naturels disparaissent, la faune et la flore sont menacées d’extinction, et les communautés subissent des injustices qui les poussent à enfreindre la loi pour survivre ». C’est ce qu’a déclaré Agathe Sector, directrice du Bureau de l’Environnement de l’USAID Madagascar lors de l’ouverture de la table ronde sur les injustices environnementales organisée par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.
Bonne gouvernance
La directrice susnommée de faire remarquer que « malgré des efforts louables pour inverser cette tendance, l’impunité, la corruption et le manque d’application de la loi font obstacle. Des cadres juridiques existent, mais leur application est insuffisante. La nécessité d’une gestion rigoureuse, juste et équitable des ressources naturelles est un aspect essentiel de la bonne gouvernance à Madagascar, aujourd’hui ».
Trafic
Depuis 2013, l’USAID a engagé plus de 60 millions de dollars pour promouvoir la durabilité, améliorer les moyens de subsistance des communautés, soutenir la gouvernance des ressources naturelles, mettre fin au trafic d’espèces sauvages et protéger les forêts de l’exploitation illégale. Les Etats-Unis sont aux côtés de Madagascar comme « mpirahalahy mianala », c’est le cas de le dire.
Cadre juridique
L’atelier a vu la participation de représentants du secteur public, des Organisations de la Société Civile (OSC), des ONG œuvrant dans la conservation de l’environnement. Ensemble, ils ont évalué l’efficacité du cadre juridique environnemental de Madagascar, demandé des révisions de la politique nationale, identifié les stratégies nécessaires et souligné la nécessité d’une mise en œuvre plus efficace des programmes existants. Le lien important entre le régime foncier et la justice environnementale a été également mis en relief par les participants.
Hay Tao
À travers son projet de gouvernance environnementale « Hay Tao », l’USAID soutient les institutions publiques malgaches dans l’élaboration de politiques et l’application de lois environnementales et foncières afin d’améliorer le cadre juridique de la gouvernance des ressources naturelles. Dans cette optique, les participants à l’atelier ont approuvé plusieurs résolutions relatives à la justice environnementale et élaboré un plan d’action clair pour les organisations engagées dans cette voie. La première résolution consiste à demander à l’Etat de faire preuve de volonté politique à protéger l’environnement et à montrer que l’exemple vient d’en haut dans l’application de la loi.
Recueillis par R.O
Faire accroire que l’on fait que l’on fait …quelque-chose
L’Occident dirigé par Les Etats-Unis d’Amérique est champion pour donner le change dans les grandes affaires du monde . D’un côté , il détruit impunément et totalement des nations entières , peuples et environnements , usant pour ce faire de mensonges incroyables et de violences insupportables . La liste est longue ! D’un autre , il consent à octroyer « quelques 60 millions de dollars cumulés depuis 2013 … pour l’environnement malagasy, à comparer avec les milliards déversés en Ukraine …pour vassaliser un peu plus l’Europe et mettre la main sur les richesses de l’Afrique . Et pour clore la table ronde , il est convenu de « demander à l’Etat malagasy – c’est-à-dire à Andry Rajoelina – de faire preuve de volonté politique » . C’est-à-dire encore , [Rien du tout !] .
Ce n’est pas critiquer la gouvernance malagasy que de faire le constat de son impuissance à prendre les bonnes décisions de nature à endiguer la spirale de la descente aux enfers de la grande majorité des Malagasy .
Après plus de soixante ans (60 ans) de démocratie à la française , on en vient à regretter le régime de la royauté sous Ravavalona lll : prophète panafricaine , résistante nationaliste anti-colonialiste !