Arrêté dans le cadre de l’enquête portant sur le massacre des 33 personnes brûlées vives à Ambolotarakely, district Ankazobe, le 29 juillet dernier, un homme placé en garde à vue au poste avancé de la gendarmerie dans cette localité a été abattu pendant qu’il tentait de s’enfuir dimanche 27 novembre. Ce jour-là, il a profité du moment où ses proches venaient lui apporter son déjeuner du midi pour s’échapper du camp de la gendarmerie. Alertés de cette évasion, des gendarmes appuyés par des membres du fokonolona sont partis à sa poursuite. Sommé de s’arrêter, le fugitif n’a pas obtempéré tout en lançant des pierres à ses poursuivants. C’est pourquoi, les gendarmes affirment avoir été obligés de tirer sur lui. Blessé et appréhendé, il a été transporté à l’hôpital. Ayant perdu beaucoup de sang, il a succombé malgré son évacuation d’urgence à l’hôpital, à entendre la déclaration de la gendarmerie.
Réquisition
Selon les informations recueillies auprès de la gendarmerie, cet homme serait un complice d’Iarisy, le cerveau présumé de l’attaque meurtrière susmentionnée. Poursuivant l’enquête sur cette affaire, les limiers de la gendarmerie ont pu arrêter cet homme nommé Heriniaina N. Cela a fait suite à la réquisition de son téléphone. Il aurait été en contact téléphonique avec Iarisy. Ayant procédé à la perquisition de sa maison, les enquêteurs ont découvert des gris-gris ou “ody gasy » et des sabres. Des preuves montrant qu’il était un bandit notoire. Selon toujours les informations émanant de la gendarmerie, Nantenaina N avait tenté de s’échapper, le jour de son arrestation chez lui. Puisque d’autres complices d’Iarisy sont toujours à rechercher. Une vaste opération de pacification est en cours actuellement dans le district d’Ankazobe.
T.M.