Les 70 bougies de l’association ont été allumées dans la capitale de Madagascar, mais ce sont les membres européens d´Havatsa-Upem qui se sont chargés de les éteindre lors d´une grande fête de clôture du jubilé.
70 ans, c’est une longue espérance de vie pour une association malgache qui a été créée en pleine marche vers l’Indépendance, qui a été toujours présente au service de la population malgache. Le climat politique change, l’atmosphère économique étouffe, la littérature malgache a survécu contre vents et marées. Faut-il toujours rappeler que la langue malgache est une langue vivante ! La langue la plus parlée après le français dans la région du Sud-Ouest de l’Océan Indien. Oui, elle incarne l’indianocéanie. Ainsi, le malgache doit cette envergure à l’Union des poètes et écrivains malagasy. Cette association fête ses 70 ans cette année. Bien entendu, les activités ont été initiées dans la capitale malgache il y a quelques semaines. Étant donné que l’association s’est bien implantée en Europe, en l’occurrence en France et en Suisse par le biais de la diaspora, la diaspora des deux pays a organisé des festivités et activités dans le cadre de la littérature. Le 19 novembre, la manifestation culturelle s’est tenue au club des poètes au 30 rue de Bourgogne à Paris. L’événement a vu la présence de la présidente de l’association, Hajaina Andrianasolo. Ensuite du 30 novembre au 3 décembre, un atelier littéraire s’est tenu à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales. Hajaina Andrianasolo Hantanoro, R’Abel, Abel Rajoro, Dalgi Érménégilde, ont aussi livré une conférence-débat. « La place de la littérature malgache dans l’histoire de Madagascar » était le thème développé, le 3 décembre. Récital et chansons traditionnelles malgaches résonnaient dans la salle à 19 heures. La diaspora, bien qu’elle réside à l’extérieur, redore le blason, hisse haut la culture malgache à savoir la littérature malgache.
Iss Heridiny