« Roso  ny dia tsa mipody intsony »

Le régime Rajoelina est bien  parti pour mener jusqu’au bout le projet de première autoroute dans l’histoire de Madagascar.

« Roso  ny dia tsa mipody intsony »

Et ce n’est  pas n’importe quelle autoroute puisque le trajet part d’Ankorondrano en passant par la bourgade de SabNam, puis Talatavolonondry avant de faire cap sur la partie orientale de la Grande Ile. Plus particulièrement Toamasina considéré comme le poumon économique avec le Grand Port par où passent l’essentiel des échanges de Madagascar avec  l’extérieur. Les impacts économiques de ce projets sont évidemment innombrables, ne serait que la réduction du trajet puisque l’autoroute à quatre voies d’une longueur totale de 264 kilomètres sera faite en moins de trois heures. Economie de temps et de carburants donc pour les usagers de ces infrastructures modernes qui vont mettre Madagascar sur les pas des pays africains comme la Côte d’Ivoire et l’Ethiopie  qui ont expérimenté   avec succès cette solution routière à péage pour accélérer  leur développement. Comme   la plupart des initiatives prises par le régime en place, ce projet a fait l’objet d’attaques et de dénigrements en règle de la part de certains  opposants qui  y trouvent,  selon  des arguments pas forcément justifiés, des moyens douteux pour faire sortir de l’argent des caisses de l’Etat. Un Etat  qui pour sa part défend que les procédures financières et de  transparence d’usage sont respectées avec notamment une inscription   en bonne et due forme, des financements dans la loi de finances rectificative 2022 au titre du ministère des Travaux Publics. Le projet a par ailleurs fait l’objet d’un appel d’offre restreint  inscrit dans le site de l’Autorité de régulation des marchés publics en guise de transparence.  En somme, et comme l’a annoncé le Président de la République, l’autoroute Antananarivo – Toamasina ne relève pas du domaine de l’impossible. « Roso  ny dia tsa mipody intsony » pour l’exécutif malgache qui a pris sa responsabilité en activant sa prise en charge à hauteur de 20%,  à travers une avance tirée sur ses ressources propres internes pour ce projet pour l’émergence de Madagascar qui  va, par ailleurs bénéficier, à coup sûr de l’appui des bailleurs de fonds appelés à  prendre en charge 80% des financements.

R.Edmond.