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vendredi, octobre 18, 2024
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Cinéma : « Avatar : la voie de l’eau » en écho à l’urgence climatique

Le discours politico-environnemental s’immisce encore plus dans « Avatar : la voie de l’eau » de James Cameron diffusé en avant-première au Cinépax Ambodivona, vendredi en milieu de matinée. En tirant vers la fin, la scène d’accolade à cinq de la famille du « chef » Jake Sully, un Na’vi pur-sang, peuple géant mi-Schtroumpf mi-cyborg, en détermine la base: la famille atomique.

Le réalisateur veut tellement alerter sur l’urgence, que le combat se gagne avec papa, maman et les enfants, des valeurs sûres et indéfectibles de la société américaine, pour avoir mis tous les ingrédients de la psychologie du blockbuster familial dans ce long métrage de 3 h 12 minutes. Il ne restait plus qu’à faire habiter la famille bleue dans les « suburbs », un symbole cinématographique.

Les premiers spectateurs et spectatrices tananariviens d’« Avatar : la voie de l’eau » peuvent remercier la HFR (High Frame Rate). Pour faire simple, une nouvelle technologie de l’image qui accélère la cadence. Cela rend plus fluides, plus texturées, les scènes du film. Alors, le monde de l’eau de cet « Avatar 2 » semble être un décor vivant, amical pour ceux ou celles qui le respectent.  

Documentaire et fiction s’accordent sur un point, ici la preuve en est. Filmer l’environnement, le beau et le moins beau, avidité de l’homme pour cette richesse gratuite, nécessite une prédisposition à ne pas prendre de la hauteur. Du moins, pour le XXIe siècle. De cette manière, la caméra le considère à hauteur des personnages, fragiles, féroces, aimants, blessés, désabusés, pacifiques…

Rien de mieux pour faire évoluer un héros, un père de famille, pris dans le doute de la fuite ou de faire face. Pour l’histoire, Jake Sully est poursuivi par l’avatar du colonel Quaritch, le personnage aussi odieux et sadique du premier volet. Il faut s’y préparer, avec une certaine crédulité hollywoodienne, les deux mâles alphas vont s’affronter dans un combat final.

La théorie de l’urgence climatique chez James Cameron pourrait inévitablement finir dans la confrontation. Question de liberté également.

Maminirina Rado

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