
Les voitures se garent partout. Parfois, elles forment plusieurs rangées. La plupart des gens semblent ne plus vouloir respecter les règles qui devraient gérer les stationnements. Est-ce faute de sanctions ?
Aux environs d’Ankadifotsy, d’Ambondrona, et de Faravohitra, là où la route est généralement étroite, les taxis-be ou les taxis n’ont presque plus leurs arrêts, tout est accaparé par les véhicules stationnés aux bords des routes. Ce qui crée ainsi des embouteillages non négligeables quand ces transporteurs en commun veulent occuper sur ces arrêts intermédiaires. Une situation qui commence à ennuyer certains des usagers de ces routes. « En plus du fait que ces taxis-be passent un temps fou sur ces arrêts, la plupart du temps, ils sont aussi obligés de rester au bon milieu de la route, vu que les places qui leur sont réservées ont été accaparées par les voitures mal-garées des particuliers. Qu’a fait la Commune Urbaine d’Antananarivo pour arranger tout cela ? Ne faut-il pas prendre les mesures nécessaires pour aménager comme il le faut ces endroits ? », se rebelle un des passants, à ce propos. Mais il n’y a pas qu’à ces endroits que de telles situations peuvent exister, en particulier sur les routes les plus fréquentées, comme à Behoririka, à Andravoahangy, à Itaosy, ou à Ambohibao, etc.
Et quand il commence à faire nuit, là où les gros véhicules ramasseurs d’ordures de la municipalité commencent à apparaître pour faire leurs boulots, le problème avec les embouteillages ressurgit. Pourquoi ? Parce qu’en plus de leur taille imposante, ils ne peuvent pas non plus se garer comme il le faut pour ne pas gêner la circulation. C’est toujours à cause des véhicules particuliers qui stationnent là où il ne le faut pas, juste à proximité des bacs à ordures.
Horo-data. Les explications qu’ont apportées les responsables de la CUA sont liées au fait que les places pour les parkings à Tana commencent à ne plus suffire, vu le nombre de voitures qui ne cesse d’augmenter. Par ailleurs, l’un d’entre eux a rapporté que ce genre de problème ne pourrait s’arranger que lorsque les « Horo-data », des matériels qui devraient permettre de comptabiliser les parkings payants ne soient disponibles. Mais en attendant, ne faudrait-il pas néanmoins enlever ces véhicules stationnés sur ces endroits réservés aux véhicules de services publics, et de mettre en place des règles strictes pour que la situation ne se répète plus? Quant au projet de la commune de vouloir construire des grands parkings à Tana, dont certains comportent plusieurs étages, la conjoncture actuelle risque encore de ne pas le permettre, ou au moins, le retarder encore plus.
Arnaud R.