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mercredi, décembre 11, 2024
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Lutte contre la pauvreté : 250 millions de dollars de la Banque mondiale pour les ménages extrêmement pauvres

Les ménages les plus pauvres bénéficient d’un appui de la Banque mondiale.

La Banque mondiale continue son appui à Madagascar. Ce bailleur de fonds vient d’accorder un financement de 250 millions USD pour accroître l’accès des ménages extrêmement pauvres à la protection sociale et promouvoir la résilience aux chocs.

Approuvé le 21 décembre dernier, ce financement qui prend la forme de filets sociaux de sécurité vise à développer le système national de protection sociale et à promouvoir la résilience aux chocs.

Grande envergure

Ce nouveau projet qui s’étalera sur une période de quatre ans, ciblera, comme son nom l’indique les ménages extrêmement pauvres dans l’ensemble des 23 régions du pays. Un projet de grande envergure quand on sait qu’au total, pas moins de 3 millions de personnes, soit 13 % des ménages extrêmement pauvres, en bénéficieront. Ce projet est la suite logique des programmes de filets sociaux de sécurité de base et de réponse aux crises dont bénéficient les ménages pauvres et vulnérables et fournira des ressources pour une modeste augmentation de la couverture des programmes, y compris les transferts monétaires pour le développement humain, les activités de filets sociaux productifs, et les réponses rapides et flexibles aux chocs en catastrophes naturelles, crises pandémiques ou économiques sur la base des déclarations de besoin des autorités nationales. « Ces dernières années, Madagascar a été confronté à une série implacable de chocs économiques, climatiques et sanitaires qui ont porté un sérieux coup à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Les filets sociaux de sécurité ont toujours été en première ligne pour aider les personnes les plus vulnérables à faire face à ces chocs et à devenir plus résilientes », a déclaré Marie-Chantal Uwanyiligira, Représentante de la Banque mondiale à Madagascar. « Nous sommes très heureux d’intensifier nos programmes de protection sociale pour un impact plus important et qu’il s’agisse désormais d’un programme national soutenu par un registre social national que d’autres secteurs utiliseront pour atteindre les plus vulnérables. » a-t-elle continué.

Registre social pilote

 « Le développement d’un registre social national utilisé par de multiples secteurs fait partie des innovations que ce projet apportera. » souligne la Banque mondiale dans un communiqué. La Banque mondiale soutient par ailleurs le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion des femmes dans la conception d’un registre social pilote qui sera mis à l’échelle dans le cadre de ce projet. Ce registre social permettra au gouvernement de coordonner les programmes sociaux entre les secteurs, les acteurs de la mise en œuvre et les sources de financement, tout en offrant aux programmes un ciblage de haute qualité.

Ce financement confirme, une fois de plus l’engagement de la Banque mondiale à soutenir la Grande Ile dans ses actions de lutte contre la pauvreté. Avec le soutien de la Banque mondiale, la couverture des filets sociaux de sécurité a augmenté ces dernières années, mais elle reste encore faible par rapport à la moyenne de l’Afrique subsaharienne. Le projet permettra d’accroître la couverture des programmes de filets sociaux de sécurité réguliers tout en permettant d’augmenter temporairement la portée des filets de sécurité en cas de crise. Ce projet capitalise sur l’impact positif des programmes de protection sociale menés à Madagascar ces dernières années sur la réduction de l’extrême pauvreté et le renforcement du capital humain grâce à l’amélioration de la scolarisation et de la nutrition des enfants des ménages bénéficiaires.

Autonomisation

« Ce projet s’appuiera sur les réalisations du projet de filets sociaux de sécurité de Madagascar (PFSS) qui a contribué à jeter les bases du système de protection sociale du pays », a déclaré John Van Dyck, spécialiste principal en protection sociale. « Par rapport au PFSS, il mettra davantage l’accent sur la résilience des ménages et aidera les bénéficiaires à réduire leur besoin de soutien par le biais de formations et d’un soutien micro entrepreneurial afin de produire des améliorations durables de leurs moyens de subsistance. » a-t-il poursuivi. L’autonomisation des femmes est un point central du projet et l’un des principaux objectifs des mesures d’accompagnement délivrées aux bénéficiaires. « Pour combler les écarts entre les sexes en matière d’éducation, de santé et d’inclusion économique, le projet donnera la priorité aux femmes en tant que principales bénéficiaires des transferts monétaires », a souligné Julia Rachel Ravelosoa, économiste principale chargée de la protection sociale. « Le projet mettra en place des mesures pour encourager également la scolarisation des filles, l’accès aux services de santé et de reproduction, et la participation des femmes à un ensemble de mesures d’accompagnement comprenant l’inclusion financière et économique, le leadership des femmes et leur participation à la prise de décision. »

 Recueillis par R.Edmond.

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1 COMMENTAIRE

  1. Le domaine social , un [purgatoire # enfer] pavé de bonnes [attentions # intentions] ,

    L’image-stimuli salivaire et neuronale entre incohérences et incompatibilités de fait ;
    D’abord , à l’instar des ONG budgétivores , confier la conception d' »un registre social pilote » aux paramètres flous (..) au Ministère de la population , de la protection sociale et de la promotion des femmes , pour ensuite s’en inspirer (mora-mora) …pour établir cette fois-ci , « un registre social national » incluant les 23 régions et 3 millions de personnes , soit 13% des ménages extrêmement pauvres …s’apparente aux douze (12) travaux d’Hercule et appelle une question : sur quel fichier social s’appuient l’action et l’évaluation de l’action du Ministère concerné (MPPSPF) , du gouvernement , des instances internationales ?
    Ensuite , penser une seconde que des femmes extrêmement pauvres puissent émarger à « l’inclusion économico-financière et à la participation à la prise de décision » …relève au mieux de la dystopie , au pire et c’est équivalent , de la communication …pour la communication . Eléments de langage , effets de manche !
    Enfin, ne vaut-il pas mieux utiliser certains soutiens financiers , techniques voire technologiques à l’édification d’une agriculture nationale sociale (#compétition avec le paysan local) d’Etat sous l’égide des corps constitués d’Etat (Armée – Ponts et Chaussées – Aménagement du Territoire – Établissements de l’enseignement technique et Agricole….) ?
    Enfin de enfin : Quid du suivi de la progression et de l’évaluation de l’effectivité , à défaut de l’efficacité , d’un tel programme…supposé s’étaler sur 4 ans !?? Où en serons-nous dans 4 ans ? Qui s’en souviendra encore dans 4 ans ?

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