Pour succéder aux plats copieux et généralement riches en matières grasses et en sucres lors des fêtes de fin d’année, les choix vont aux mets plus légers, avec une nette préférence pour les brèdes, mais celles-ci sont vendues beaucoup plus cher sur le marché depuis le début de l’année.
Plus recherchées au lendemain du Nouvel An, les brèdes sont proposées à des prix beaucoup plus élevés dans les marchés de quartier ainsi que dans les grandes surfaces de la capitale. Les quelques épisodes successifs, bien que brefs, de fortes pluies et de grêles dans quelques localités aux environs du Grand Tana la semaine dernière, n’ont pas arrangé la situation. En effet, quelques zones de production ont légèrement souffert de l’excès subit d’humidité. Les « dégâts » n’ont, toutefois pas été trop importantes et ces pluies successives ont plutôt été bénéfiques pour la majorité des terrains agricoles.
200 ariary
Cependant, sur les étals des marchands, quelques hausses du prix des produits maraîchers en général et des brèdes en particulier, n’ont pas échappé aux consommateurs dès le début de l’année. Si un petit billet de 100 ariary ne permet plus, depuis belle lurette, d’acheter la moindre feuille de brède dans la majorité des marchés de la capitale, le minimum de 200 ariary encore acceptés pour acheter une poignée de ce produit, ne correspondent même plus à une ration d’une personne. Pour un mets d’une famille de 5 personnes, il n’est pas certain que 1500 ariary suffisent. Comptez alors entre 2000 à 2500 ariary pour une quantité correcte permettant de préparer des brèdes en ragoût et autres « romazava » dans sa version très simplifiée.
Productions familiales
Toutefois, les ménages des zones suburbaines disposant d’un petit jardin potager, tirent leur épingle du jeu. Les quelques platebandes de chou de chine, de tyssam ou d’«anamamy » permettent d’épargner les budgets alimentation. De quoi ménager les portefeuilles pendant quelques semaines. C’est déjà quelques dizaines de milliers d’ariary de gagnés.
Hanitra R.