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vendredi, juillet 4, 2025
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IMI-HDI : Un projet de création d’usines de transformation de micro-algues

De g. à d (3e position) : Jean Claude Prot Flamand, l’apporteur de projet au sein de HDI.
De g. à d (3e position) : Jean Claude Prot Flamand, l’apporteur de projet au sein de HDI.

Un investissement de 3,5 milliards d’Euros est prévu pour démarrer le projet à partir de 2015.

L’Institut Malgache d’Innovations (IMI) et le Holding de Développement d’Industries Innovantes (HDI) travaillent en partenariat pour mettre en œuvre un projet de création d’usines de transformation de micro-algues, et ce, avec l’appui du ministère de l’Industrie. Il s’agit d’un projet de transplantation des algues marines en vue d’une multiplication rapide dans une usine spécialisée avant de transformer les micro-algues sous forme de produits pâteux. « C’est utilisé par les industries pharmaceutiques pour la fabrication de médicaments et de compléments alimentaires comme la spiruline et par les industries de cosmétiques. Les micro-algues servent également à produire de bio-fuel dénommé algopétrole qui est maintenant très connu dans le monde », a expliqué Jean Claude Prot Flamand, l’apporteur de projet au sein de HDI, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dernièrement à l’Hôtel du Louvre à Antaninarenina.

3,5 milliards d’Euros. Les promoteurs du projet ont déjà identifié un site totalisant à 100ha dans les régions de Diégo et de Toliara pour implanter l’usine. En effet, « les conditions climatiques dans ces zones sont favorables au développement des micro-algues. Un investissement de plus de 3,5 milliards d’Euros est prévu pour ce faire. Nombreux sont les avantages tirés de ce projet tels que la création de 50 000 emplois en éco-circulaire durant les phases de production jusqu’à la commercialisation du produit. Une académie de surveillance environnementale est aussi en vue pour former des jeunes dans ce métier porteur dont 70 % des femmes. La création de nouvelles villes n’est pas en reste », a-t-il soulevé. Notons que les usines de transformation de micro-algues fonctionnent avec des énergies renouvelables comme le biogaz. « Le projet démarrera en 2015 tandis que la première production est prévue en 2017. Mais tout cela dépend de la stabilité politique dans le pays », a-t-il conclu.

Navalona R.

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