Pour le ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, Anthelme Ramparany, il ne peut y avoir de développement sans stabilité politique. « Nous avons là un pouvoir élu, ayant la légitimité populaire. Nous avons le devoir de défendre ce pouvoir contre toute tentative de déstabilisation », a-t-il souligné. Ce membre du gouvernement a rappelé les déclarations de la communauté internationale qui soutient les institutions démocratiquement élues de la Quatrième République. Pourtant, le ministre Anthelme Ramparany estime nécessaire la réconciliation nationale : « Nous ne pouvons pas avancer sans cette réconciliation nationale qui nous permettra de restaurer la stabilité politique. Nous savons ce qui s’est passé au Rwanda et en Afrique du Sud. Je pense qu’il n’y a plus d’obstacle, car le président de la République a déjà affiché sa détermination à procéder à cette réconciliation. » Le ministre de l’Environnement de s’exprimer sur l’existence de l’opposition à Madagascar : « Comme dans tous les pays démocratiques, on a besoin de l’opposition. Mais, opposition ne veut pas dire trouble. »
Trafics des bois précieux. Ces déclarations politiques du ministre Anthelme Ramparany ont été faites en marge de la visite de courtoisie que le nouvel ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar a effectué hier à Antsahavola. Antonio Sanchez-Benedito a rassuré le ministre de l’Environnement du soutien de l’Union européenne à la lutte contre les trafics des bois précieux à Madagascar. « L’Union européenne nous a aidés lors de la présentation à Genève du Plan d’action relatif à l’assainissement de la filière bois de rose. Elle continue à nous soutenir pour la préservation de l’environnement », a expliqué le ministre Anthelme Ramparany. Pour sa part, le nouvel ambassadeur de l’Union européenne de faire savoir : « Nous attendons les priorités fixées par le gouvernement dans le PND. »
R. Eugène