
La relance du tourisme passe par la promotion, mais faute d’argent les offices du tourisme ne peuvent pas faire grand-chose.
L’ORTAM ou Office Régional du Tourisme d’Amoron’i Mania a été créé en 2007. Cette structure sert d’interface pour promouvoir et valoriser les potentiels touristiques de la région en intégrant tous les acteurs de la filière, principalement les hôteliers, les restaurateurs, les artisans, les guides touristiques dans le secteur formel.
Potentiels. Des efforts significatifs ont été enregistrés au niveau de l’ORTAM depuis sa création, notent les observateurs, en citant notamment le renforcement de capacités des différents acteurs de la filière, l’organisation des différents circuits, comme le circuit des orangers, le circuit de la soie à dessein de mieux faire connaître les potentiels touristiques de la région. Outre l’artisanat (marqueterie, sculpture, sériciculture, fibres végétales .…) qui fait d’Ambositra sa capitale, il y a aussi le tourisme culturel et cultuel, l’écotourisme avec la forêt d’Ankazomivady sur le bord de la RN 7, ses sources thermales et tout dernièrement le lancement de l’écotourisme « Zafimaniry ».
Programme ou projet d’appui. Autant d’efforts remarquables et entrepris par l’ORTAM qui n’entend pas baisser les bras de sitôt, malgré les problèmes que rencontre cette structure pour mieux se faire valoir. L’ORTAM n’a pas les moyens financiers de créer son propre bureau (siège) permanent doté d’un staff compétent jusqu’à ce jour pour mieux coordonner et harmoniser son programme d’activités annuel. Une situation qui ne semble pas étrangère à l’Office National du Tourisme, fait remarquer le Directeur Régional du Tourisme d’Amoron’i Mania. Pour l’heure l’ORTAM ne vit que des cotisations de ses membres et des vignettes touristiques. Il est grand temps, 7 ans après, concluent ces observateurs, de préserver et de capitaliser les efforts acquis par l’ORTAM et de lui donner un nouveau souffle à travers un programme ou projet d’appui à la relance du tourisme dans la région pour par la suite l’orienter vers une autonomisation financière au terme de ce projet. Enfin, que l’ORTAM ne fasse plus figure d’enfant pauvre.
CHAN-MOUIE Jean Anastase