N’en déplaise à vous mes Chères !
Ma mère, ma soeur, ma femme, ma fille, le 08 mars dernier, nous avons tous à l’unanimité célébré la Journée internationale de la journée des droits de la femme. Nous vous sommes acquis pour le droit de vote et celui pour vous d’exercer le droit d’exercer une fonction publique comme le droit au travail,à la la formation professionnelle, ainsi que l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail. Plus concrètement en dehors de toute démagogie nous saluons l’effort courageux de la députée Goulamaly sur sa proposition de loi sur la dépénalisation de l’ITG (Interruption Thérapeutique de la Grossesse) qui s’est butée à la fronde de la classe politique accoudée aux autorités religieuses dont les convictions sont soumises plus au contexte conjoncturel que structurel selon les idées dominantes du moment. Il suffit de voir le revirement de position sur le caractère du mariage hétéro ou non pour se donner une idée.
Cependant, cette unanimité est contrariée par l’observation des intrigues politico-judiciaires de notre pays. Bon nombre de fois des dames sont au cœur d’affaires de corruption d’envergure au point même de déstabiliser des pouvoirs. La liste non exhaustive, n’est pas limitative, de ces flibustières qui sont soit emprisonnées, soit en devenir de passer devant les cours de justice est longue. Elles sont, soit-disant, incarcérées mais libres de communiquer ou même de parler sur des tribunes officielles, ce qui prouve leurs forces. Nous ne sommes plus,pourtant, dans un régime monarchique où il est vrai le système matriarcat était latent malgré les apparences mais dans un régime politique républicain où tout le monde, homme comme femme, est sur le même pied d’égalité. Dans leur temps de splendeur elles affichent leur statut de « cougar » sans vergogne mais une fois épinglées, elles revendiquent, affligées, de mère ou de femmes victimes à cause de leur staut de femme.
Loin d’amalgamer ces aventurières avec les lavandières ou les mères qui s’échinent dans les foyers monoparentaux délaissés par des hommes indignes, il convient de temps en temps de les pointer du doigt car elles ne représentent pas leurs congénères.
M.Ranarivao