Une association de malfaiteurs, terrorisant le Grand Port a été démantelée par la Brigade Criminelle, la semaine dernière, dans le cadre d’une opération « Force de frappe 2 », menée par ces limiers. Trois personnes ont été interpellées, dont le leader de groupe, le dénommé Rastà, arrêté à Arivonimamo. Une voiture, une Citroën C3 volée à un ressortissant étranger, ainsi qu’une tenue de combat, ont été saisies lors de l’opération. Selon le rapport de la police, lors d’une conférence de presse, tenue hier à Anosy, ces malfaiteurs se qualifient dans des vols de voitures, des rapts de personnes ainsi que des extorsions des fonds. Des renseignements ont fini par être arrivés aux oreilles des forces de l’ordre. Un individu, le chef d’une bande de ces malfrats, rendant visite à ses beaux parents à Arivonimamo. Cette personne a fait l’objet d’une interpellation par la police. Après enquête approfondie, celle-ci dénonçait les membres de la bande, qui selon la police, habitaient du côté d’Ankadifotsy et d’Ampasampito. L’on sait que quelques jours avant son arrestation, ce même individu a laissé un véhicule volé, appartenant à un ressortissant étranger à Toamasina. Après avoir fait un accident avec, cette personne fuyait le lieu en se rendant dans la Capitale. Les manœuvres de ces bandits, selon toujours les explications de la police, étaient d’employer les voitures volées dans les affaires de kidnapping. Ils ne séquestraient leur victime que quelques heures, voire une demi-journée mais pas plus. Et entre-temps, une demande de rançon a été envoyée aux familles de la victime. Dans une autre stratégie, ces malfaiteurs se disent être à la recherche de travail. Ils envoient même des annonces dans les journaux de la place. Une fois embauchés, deux ou trois jours après, c’est à ces moments qu’ils signent leurs méfaits, en volant la voiture de leur victime ou en kidnappant un membre de la famille de son patron ou lui-même. Remise aux mains de la justice, hier, ces malfaiteurs sont placés sous mandat de dépôt en attendant le jour du procès.
m.L
