La mise en œuvre du Plan Emergence de Madagascar figurait parmi les sujets évoqués hier entre le président Andry Rajoelina et la Directrice générale pour l’Afrique Australe de la Banque Africaine de Développement, Leila Mokkadem. Une délégation dirigée par cette dernière a été reçue par le Chef de l’Etat hier au Palais d’Iavoloha. La BAD représente un partenaire stratégique du gouvernement Malagasy contribuant à la réalisation de différents projets de développement. Pour ne citer que les domaines de la sécurité alimentaire et l’énergie. Faut-il rappeler que lors du dernier sommet de Dakar, la BAD a annoncé le déblocage d’un engagement financier à hauteur de 334 millions de dollars pour appuyer la mise en œuvre du Pacte national pour l’alimentation et l’agriculture à Madagascar. Un engagement faisant suite au plaidoyer persuasif du président Andry Rajoelina lors de ses nombreuses interventions au niveau international.
Sahofika
Leila Mokkadem a souligné lors de cette entrevue que les projets soutenus par son organisation, relatifs à l’alimentation et la sécurité alimentaires notamment dans le Sud de Madagascar sont des projets intégrés incluant non seulement la réhabilitation des terres mais également l’accès à l’irrigation, la réhabilitation des routes d’accès et la mise en place d’une zone de transformation agricole. Conscient du potentiel des jeunes malagasy dans le développement du pays, la BAD prévoit également de soutenir les jeunes par des financements ou des renforcements de capacités. Concernant le secteur énergie, un des chevaux de bataille du président Andry Rajoelina, la Directrice générale de la BAD a annoncé que la mise en œuvre des projets d’accès à l’énergie sera accélérée car de tels projets sont des moteurs de croissance et de développement. Parmi les chantiers d’envergure financés actuellement par la BAD figure la construction de la centrale hydroélectrique de Sahofika qui vise à doubler la capacité de production en électricité à Madagascar.
Davis R
