Revenir une fois de plus sur le problème de l’insécurité pourrait finir par banaliser le phénomène, mais pourtant, il est nécessaire de le mettre en lumière à cause de ses répercussions dans une société malgache qui aspire à vivre dans la paix. La mort des malfaiteurs abattus par les membres des forces de l’ordre ne semble pas décourager leurs camarades. Les simples citoyens ne savent plus à quel saint se vouer ou plutôt à quelle autorité s’adresser pour échapper aux véritables embuscades tendues par ces détrousseurs armés qui écument les quartiers de la Capitale.
L’atmosphère de crainte créée par les malfaiteurs
Ambatomitsangana, Anjanahary, Ampefiloha, les 67 ha, Isotry,… la liste des endroits où il ne fait pas bon circuler à l’aube ou à la tombée de la nuit serait fastidieuse à établir. Les riverains de ces quartiers savent que leur vie peut être en danger s’ ils rencontrent ces malfaiteurs qui se déplacent en bande. En fait, ils sont très souvent trois ou quatre, mais ils ont des sabres ou des couteaux à la main. Il n’est pas rare d’entendre les appels au secours de leurs victimes, mais les courageux qui se hasardent à leur porter secours ne peuvent rien faire. L’appel aux forces de l’ordre a été fait maintes fois. Les rondes de police ont été multipliées. Des opérations ont été menées et des malfaiteurs abattus. Le calme est revenu après ces actions menées par les forces de l’ordre, mais l’accalmie n’a duré que quelques jours. De nouvelles attaques à main armée ont eu lieu. Ce sont des jeunes gens téméraires qui s’en prennent aux pauvres piétons qui ne se doutent de rien. Ils les délestent de leur téléphone et de leur argent. Ils arrivent à éviter les patrouilles de police qui passent régulièrement. Les responsables de la sécurité publique savent maintenant à quoi s’en tenir. C’est un problème qu’il faudrait traiter prioritairement. Les citoyens ne peuvent plus vivre dans cette atmosphère de crainte où ils se trouvent.
Patrice RABE
Le ministre de la sécurité publique n’en a rien à faire seul le costume à mettre en plein service le préoccupe …