Un homme est activement recherché par les forces de l’ordre pour le meurtre de sa femme. Le drame s’est produit à Andasibe Moramanga, le début de ce mois d’avril. Il aurait agi par dépit amoureux. Après quelques jours de séparation de corps, l’homme serait revenu pour essayer de reconquérir son épouse. Puis, il aurait présenté ses excuses à sa femme. Malgré ses vaines insistances, la victime n’est plus revenue sur sa décision de se séparer de lui. En guise de représailles à une déception amoureuse, l’homme a commis l’irréparable. Il tue son épouse et prend la fuite après les faits. Des voisins du couple ont raconté qu’il lui a déjà donné des coups de poing, des coups de pied, bousculé, intimidé sa femme. Elle aurait également été victime d’abus psychologiques, émotionnels et financiers de la part de cet homme. Un avis de recherche a été lancé par les forces de l’ordre pour tenter de localiser l’homme qui est recherché pour assassinat. L’assassinat, aussi appelé homicide volontaire, est une infraction ayant la qualification de crime.
Joint par téléphone, un enquêteur au sein de la police explique, « le cas où l’homme tue, non pas parce qu’il perd le contrôle de lui-même, mais parce qu’il cherche à exercer un contrôle sur sa femme». Et d’ajouter que, « la rupture conjugale est bien le moment de tous les dangers pour la femme : les violences ne font pas que redoubler, au moment des demandes de séparation». « Davantage de crimes conjugaux sont liés à la séparation, sans qu’on puisse spécifier s’il s’agit de crimes commis par des hommes ou par des femmes… », a-t-il poursuivi.
Yv Sam
