Crime sordide à Amparibe. La victime a été passée à tabac, lynchée par plusieurs personnes et laissée pour morte à Manjakandriana. Elle est décédée un jour plus tard à l’hôpital.
Les faits se sont produits dans la nuit du dimanche vers 20 heures. La victime aurait été prise à partie et frappée par plusieurs hommes. Il est accusé de vol à l’arraché de téléphone. Un homme le tenait tandis que d’autres le frappaient. Il était à terre, roué de coups et ne pouvait plus marcher. Alors qu’aucun téléphone ne se trouvait sur lui. Selon les informations obtenues auprès de sa famille, des pratiquants d’art martial se sont défoulés sur l’individu et l’ont emmené dans la malle arrière de leur voiture. Lundi vers une heure du matin, la famille de la victime avait reçu un appel téléphonique que le père de famille se trouvait à Manjakandriana. Quelques heures après, les proches ont été avisés par téléphone que la victime était décédée. Une enquête a été ouverte pour mettre la lumière sur la circonstance exacte du meurtre. Une source proche du dossier explique que les pratiquants d’art martiaux font figure de premiers suspects. Tous ont fait l’objet d’interrogatoire poussé.
Les proches de cet homme demandent aux autorités d’examiner de près les faits. Ils pensent que la victime a été tuée dans des circonstances atroces. L’homme était inconnu de la justice même pas pour des faits de petite délinquance. Ses proches qualifient ce meurtre de violence volontaire ayant entraîné la mort du père de famille. Face à la recrudescence de l’insécurité, dans la capitale comme dans les autres régions du pays, la vindicte populaire reprend.
Yv Sam