
Le député de Toamasina I a tenu une conférence de presse, hier matin, à Tsimbazaza, où il a parlé de la Transition, en particulier, et des élections, en général.
Le député a ainsi souligné que « nous devons respecter la Constitution car l’une des principales raisons pour lesquelles les pays d’Afrique dont, notamment, Madagascar n’avancent pas et sont traités par les pays occidentaux de Républiques bananières ; c’est que nous ne respectons même pas nos propres règles. Les deux richesses fondamentales oubliées et qui sont pourtant les priorités dans tout cela c’est la population et la Nation.
Quel message donnons-nous à la population quand on parle de Transition ? Et quel avenir pour une Nation sans alternance démocratique normale mais vivant toujours dans l’incertitude ? »
Le président du MTS reconnaît qu’il y a des obstacles autour de l’organisation des élections dont notamment la CENI et la HCC ; et, ce n’est pas parce que le pouvoir en place ne respecte pas la Constitution que nous sommes en droit et avons raison de réclamer des choses extra-constitutionnelles. Ainsi, le député invite la Communauté Internationale à défendre la population et la Nation, et non pas inciter et ensuite valider des actes anticonstitutionnels.
Candidature
Alors que les états-majors politiques s’activent pour la pré campagne, les militants MTS se réunissent en masse, comme à Ambohimangakely et Antsirabe puis dans le district de Brickaville, pour réclamer la candidature de Roland Ratsiraka. Ces derniers argumentent qu’ils veulent un nouveau dirigeant à la tête du pays, un nouveau président propre, expérimenté et surtout respectant les Lois. A ce propos, selon les 12 valeurs du MTS, le respect de l’Etat de droit et de la démocratie sont des valeurs non négociables.
Le député Roland Ratsiraka est étonné et triste de constater que beaucoup de partis politiques et leaders d’opinions poussent le pays vers une Transition. Ce serait tromper le peuple que de parler de transition.
Élections saines
Nous connaissons déjà les méfaits de la Transition : gabegies au niveau de l’Etat, incertitude économique, suspension des partenariats et recul de tous les secteurs et de la mentalité. C’est pourquoi le MTS souhaite que l’Assemblée nationale vote la refonte de la CENI qui concerne uniquement dix articles. Ces dix articles vont répondre à l’ensemble des critiques sur la CENI pour que nous espérons avoir des élections saines, transparentes et acceptées par tous.
Dominique R.
Le parlementaire de Toamasina aurait il mis suffisamment de l’eau dans son vin pour se trouver de façon inopinée sur le chemin de la cohérence et du réalisme ?politiquement parlant.
Aujourd’hui comme demain, le pays connaîtra et vivra différentes situations plus ou moins accommodantes à l’instar de tous les pays du monde et aux fortunes variables.
C’est à ce pareil défi que tous fonctionnaires de la Nation consciencieux doivent s’orienter et y advenir.
Si tant est que demain ne devrait pas être comme aujourd’hui, mais bien meilleur.
Rien mais vraiment que dalle comme assertions d’un TOCARD qui voit plus gros que son ventre ! J’AIME …
Une prises de position louable et valable rien à discuter …
Il a tout a fait raison rolland de refuser une transition car les ambaniandros veulent à tout prix s’accrocher aux pouvoirs. Si ce pays tombe aussi bas les ambaniandros sont les auteurs de ce débâcle.
On a eu presque 30 ans de régime de tambany amiral. Cela ne te suffit pas?
On était riche? On était sorti tunnel ou l’inverse?
Tu vis dans le même siècle que les gens normaux ou encore de l’époque où le roi Andrianampoinimerina a soumis les autres?
Tu veux prendre ta revanche, refaire l’histoire?
Le pouvoir politique appartient aux ambaniandro. Le président Ratsiraka avait la haute famille des ambaniandro contre lui .
Le pouvoir judiciaire( Haute cours de justice) est aux mains des ambaniandro et la même chose pour l’armée. Ce n’est pas du racisme mais c’est un constat .
L’académie « Malagasy » est composé essentiellement d’ambaniandro , d’où cette obsession de ne pas inclure dans la langue officielle des mots de la langue des cotiers ,ce qui provoque un sentiment de rejet de la part des cotiers et un sentiment que notre langue natale ne soit pas reconnue par la république. Regarde , nos artistes cotiers chantent en notre langue et les artistes du centre chantent en malgache officielle = malgache merina.
Désolé mais c’est la réalité . Il n’ y a pas 1 Madagascar mais des Madagascar avec des aspirations différentes . Cette diversité ne peut être une richesse que si elle est reconnue au plus haut de l’Etat et non pas à travers l’hypocrisie d’une élite dirigeante depuis 1960. Il faut une vraie décentralisation à Madagascar et arrêter cette condescendance de l’Etat central vis à vis des provinces.
« considéré comme une république africaine bananiere » : voila un terme choisi pour la situation actuelle.
Et comment? Un dj putschiste qui devrait croupir en prison car hors la loi devient président car le faiblard Ravalomanana a accepté qu’il dirige la transition puis qu’il puisse se présenter à l’élection présidentielle…Et voilà le résultat!