
Le ciel en témoin
« Tafo lanitra », qui serait traduit par « À ciel ouvert ». Ces mots, les habitants de Betainomby Tamatave II l’ont en horreur. Des appels sur les réseaux sociaux exigent la fermeture de ce lieu de « débauche » selon les riverains. Les femmes s’y vendent entre 1 500 et 5 000 ariary, des individus y jouent aux jeux d’argent. Un pique-nique d’un nouveau genre.

La haine politique 2.0
Introduire les causes de groupes humains dans le débat politique pourrait être un plus pour les futures propagandes des élections présidentielles de cette année. Les sphères « facebookiennes » se remplissent petit à petit de discours dont certains sont des apologies de la haine entre Malgaches. Heureusement que la majorité des utilisateurs et utilisatrices ne suivent pas le mouvement.

Les craintes reviennent
Un cas isolé ou le début d’une longue suite, les semaines à venir le diront. Une femme malgache dénommée Monica Orsa est décédée au Koweit il y a quelques jours. Une publication qui a généré de vives réactions, tandis que le spectre des vagues de « kadama » qui rentrent au pays dans un cercueil plane dans les perspectives des Malgaches.

Aux plaisirs des pédophiles
Le viol sur enfant, sur mineure, semble devenir un outil à réactions sur les réseaux sociaux. A Madagascar, grâce à Facebook, les publications de cas d´abus sexuels sur des mineurs de 3 à 12 ans pullulent depuis deux ou trois mois, tout comme les ONG qui travaillent pour la protection des enfants et des femmes.

Brûle pays, brûle !
La saison des feux de brousse commence, à en croire ce qui s’est produit sur la RN4 dans le district de Port Bergé. Les images des autorités locales en train d’éteindre les flammes avec des broussailles font hésiter entre rire ou en être abasourdi. Rien de nouveau sous le soleil à Madagascar depuis ces quinze dernières années.
Maminirina Rado