
Un système de package-ville sera effectué dans le cadre d’un projet pilote pour transporter des touristes au départ de leur pays d’origine jusqu’aux sites où ils veulent séjourner à Madagascar.
Pour l’heure, moins de 2 % des touristes sud-africains qui voyagent dans le monde choisissent la destination Madagascar. Mais un projet pilote est en ce moment en cours pour les inciter davantage à venir dans la Grande île. « La venue des touristes qui aiment regarder les oiseaux ou « birdwatchers » comptant par milliers sera programmée chaque année. La Baie d’Antongil, le cap Masoala, Maroantsetra jusqu’à Sainte-Marie ont été déjà localisés par des opérateurs sud-africains notamment le groupe CIVAIR pour attirer des touristes. Un bateau prévu pour leur transport à Madagascar sera prêt d’ici au mois d’avril 2015 », a déclaré hier le ministre du Tourisme, Benjamina Ramanantsoa, à l’issue de sa rencontre avec une délégation d’opérateurs touristiques sud-africains, conduite par Wilfred Mole et accompagnée par le Consul Général de Madagascar en Afrique du Sud, Bary Rafatrolaza.
Package-ville. En outre, « Sandstone Heritage Trust mettra en œuvre un système de package-ville qui vise à assurer tous les voyages des touristes qu’ils soient sud-africains, européens ou américains choisissant la destination Madagascar. Il s’agit notamment de leur transport via un avion charter ou un hélicoptère au départ de leur pays d’origine jusqu’aux sites touristiques qui sont inaccessibles par route. Une collaboration avec des opérateurs touristiques locaux disposant des éco-lodges a été déjà établie afin de faciliter leur voyage », a-t-il rajouté. Pour Andy Cluver, le CEO du groupe CIVAIR : « Nous allons essayer de vendre la destination Madagascar que nous qualifions de destination unique par rapport aux autres îles voisines car les touristes sud-africains surtout les personnes de 3e âge aiment plutôt la nature et l’art culinaire tout en étant plus confortables durant leurs séjours que les infrastructures hôtelières de luxe ».
Dangereux. Notons que ces opérateurs touristiques sud-africains reconnaissent que le coût de transport aérien reliant l’Afrique du Sud et Madagascar est plus élevé comparé aux frais des billets d’avion desservant leur pays et l’Europe. Toutefois, ils misent notamment sur la proximité de deux pays pour développer le tourisme. En outre, « en matière d’insécurité, on ne peut pas considérer la Grande Ile comme un pays le plus dangereux. Donc, c’est favorable pour l’attrait des touristes », a assuré Wilfred Mole, le représentant de Sandstone Heritage Trust .
Navalona R.