175 pays se réunissent depuis le 29 mai dernier à Paris pour un grand sommet international sur la lutte contre la pollution plastique. L’événement devrait accoucher, ce jour, d’un traité international historique. En effet, l’objectif est de « de mettre fin à l’utilisation des plastiques à usage unique d’ici à 2040 ». Ceux-ci représenteraient 40% des volumes produits et « peuvent être, plus ou moins facilement remplacés ». L’atteinte de cet objectif devrait passer par un ou des accords, entre les 175 pays, sur plusieurs paramètres ou facteurs. L’on peut citer les modes de gouvernance, les règles qui devraient s’appliquer suite à l’adoption du traité, entre autres, la question relative aux sanctions si la limitation de l’utilisation des plastiques à usage unique s’avère contraignante. Si le monde discute du futur de l’utilisation des plastiques, Madagascar a déjà initié des mesures tendant à interdire la production, l’importance, la commercialisation ainsi que l’utilisation des sachets en plastique de moins de 50 microns depuis le 1er octobre 2015. Si la loi est sortie, l’application laisse à désirer. L’on se pose des questions sur l’effectivité du pouvoir public.
José Belalahy
