La tradition « Koz25 » au Boribory Ampefiloha a été respectée dans la nuit du dimanche. Mission accomplie pour Jamerla Koonaction et surtout Andry Bm Souljah, qui a été en première ligne de l’organisation. Même Naty Kaly, un des initiateurs, s’est mis en retrait. Encore endolori d’un retour matinal d’un festival dans l’Alaotra, il a chanté un morceau. « Les gars sont fatigués, alors je chante sans musicien », relate-t-il. Toute une ribambelle de révélations est venue tâter, grâce à Koz25, leur première scène. « Le public n’est pas aussi grouillant que lors des éditions précédentes », reconnaît quelque peu Njaka, un habitant du quartier. C’est qu’il faut revenir aux bases, aux premières batailles pour booster l’énergie pour l’équipe d’organisation. Cette année, ce rendez-vous de la culture urbaine d’Antananarivo a gagné en convivialité. De nouvelles têtes sur scène et autant dans le public. « Yet » a été la révélation de la soirée. Voix incroyable et une assurance scénique bluffante, il a rappelé l’esprit Koz25. Ensuite, Jah Roots est venu marquer son empreinte. Du reggae pur et dur. Le public danse, où se trouvaient Malgaches et étrangers. « Notre promesse est de partir comme nous sommes venus. Ce jardin doit être propre, exempt de tous déchets. Nous ne partirons pas d’ici sinon », renchérit Andry Bm Souljah. Il est 6h30 du matin. Les derniers restants, Naday, le guitar-héro du rock malgache ; Miarana, un grand fan de Farezy ; « Soupapa », le DJ fétiche de l’époque Amnésia… qui poursuivait encore la fête. Rendez-vous l’année prochaine.
Maminirina Rado